Hier, Thaïs d'Escufon, ancienne porte-parole du groupuscule Génération Identitaire, a annoncé qu'elle avait déposé une plainte contre X pour séquestration et agression sexuelle. "J'ai hésité par pudeur avant de savoir si je devais vous raconter ce qui m'est arrivé mardi matin", a-t-elle écrit sur ses réseaux sociaux. "L'enquête est en cours et sera prise en compte par la Sûreté départementale", a confirmé la police nationale au Figaro. Lorsque la jeune femme est rentrée chez elle avec ses écouteurs, elle aurait été suivie jusqu'à son appartement : "Je ne l'ai pas entendu arriver dans mon dos. Tout s'est passé si vite, il a fermé la porte et pris la clé que j'avais mise dans la serrure. Je me suis retrouvée seule et enfermée avec cet homme", a-t-elle déclaré.
Pendant une demi-heure, l'agresseur aurait tenté à plusieurs reprises de l'embrasser et lui aurait demandé de pratiquer une fellation. Après plusieurs dizaines de minutes, l'homme serait finalement sorti de la maison. "J'ai eu beaucoup de chance", a-t-elle déclaré.
Selon Thaïs d'Escufon, son agresseur lui aurait confié être "un migrant d'origine tunisienne". La militante a donc voulu faire passer un message en accord avec ses convictions politiques : "Je précise que ce migrant ne me connaissait pas et ne m'avait pas reconnue. Cela aurait pu vous arriver aussi. [J'espère que] mon expérience malheureuse sera utile, qu'elle pourra réveiller le plus de gens possible sur ce qui se passe en France et en Europe", a-t-elle écrit. Il y a quelques mois, la jeune femme avait été condamnée à une peine avec sursis pour "injure publique".