Apple existe depuis plusieurs décennies déjà et s'est forgé une solide réputation sur le marché des nouvelles technologies. La firme de Cupertino plaît avant tout par sa philosophie associée à une esthétique unique. Et l'entreprise, qui développe actuellement l'iPhone 14 Pro, n'a jamais caché son ambition de mettre la technologie au service de la santé. Son Apple Watch va déjà dans ce sens avec son cardiofréquencemètre et d'autres outils de suivi du bien-être de l'utilisateur. L'Apple Watch est également appréciée par le personnel soignant. Selon un article du Financial Times, l'introduction de l'Apple Watch n'est pas forcément facile pour le personnel soignant.
Selon le psychologue clinicien Michael Breus, l'Apple Watch n'est pas adoptée par le corps médical. 99,9 % des professionnels de la santé ne possèdent pas la montre. Le cofondateur de la société de biométrie Valencell, le Dr Steven LeBoeuf, estime que "le problème est qu'elle n'est pas acceptée par la communauté médicale et qu'elle le sera encore pendant un certain temps". Il explique que "la Food and Drug Administration (FDA) doit accepter [l'Apple Watch], puis les médecins doivent l'utiliser et être payés pour cela. C'est un long processus. Ce n'est pas si simple". Sami Inkinen, directeur de Virta Health, estime que la collecte de données sur la santé sans recommandations pour améliorer la santé n'a pas de sens.
Mais la montre Apple est tout de même utilisée pour des études. La chercheuse de Harvard Shruthi Mahalingaiah surveille l'ovulation de 70.000 femmes à l'aide de la montre. Il en va de même pour le Dr Richard Milani, vice-président du service de cardiologie de l'hôpital Ochsner. L'homme utilise l'Apple Watch pour surveiller les données et l'intelligence artificielle pour mener ses recherches. Ce dernier confirme toutefois que "les médecins normaux ne font pas du tout cela". Même si la montre connectée n'est pas encore "l'avenir de notre santé", Apple s'est associé à des entreprises comme Johnson & Johnson pour des études à grande échelle. La firme de Cupertino ajoute qu'elle est "au début du voyage dans le domaine de la santé".