Selon le Financial Times, KEGOC, l'opérateur du réseau électrique du Kazakhstan, a des problèmes. Les mineurs de bitcoins, 50 exactement, ont été rationnés, tandis que le mode d'arrêt d'urgence a été déclenché dans trois centrales électriques en octobre. L'entreprise indique qu'en cas de problème sur le réseau, elles seront les premières à s'arrêter. Les autorités supposent donc que les coupures sont dues aux opérateurs de mines de cryptomonnaies. Cela pourrait être lié à la situation en Chine : Les mineurs chinois ont quitté le pays lorsque le gouvernement a rendu le minage illégal. Au Kazakhstan, l'électricité est bon marché, une situation parfaite pour eux.
Pour pallier le manque d'électricité, le Kazakhstan a demandé à une entreprise énergétique russe de l'aider à compléter son réseau national. Les mineurs enregistrés devront payer une taxe de compensation, environ 0,0023 $, pour chaque kilowattheure à partir de l'année prochaine. D'ici là, les mineurs seront rationnés. Mais cette situation a-t-elle un rapport avec les crypto-monnaies ?
Luca Anceschi, de l'université de Glasgow, estime dans un entretien avec le Financial Times que ce n'est pas le cas. Le professeur explique que le Kazakhstan ferait des mineurs les boucs émissaires des problèmes de fiabilité du réseau électrique. Il est difficile de démêler le vrai du faux, mais une chose est sûre : le pays doit faire face à un nombre croissant de mineurs.