Encore balbutiante en France il y a quelques années, l'économie dite circulaire, qui consiste à revendre et à acheter des biens de seconde main, est désormais bien ancrée dans les habitudes de consommation. Ainsi, des sites comme Le Bon Coin ou Vinted sont largement utilisés et offrent un bon complément de revenus à ceux qui les utilisent le mieux.
Un Européen sur quatre vend des biens d'occasion chaque mois.
Selon une étude de l'Observatoire Cetelem de la Consommation, 24 % des Européens ont désormais recours à ce type de vente chaque mois. Si l'on ne considère que la dernière année, le pourcentage grimpe même à 62% et atteint 77% chez les moins de 35 ans. Cette ruée vers l'économie circulaire répond à deux besoins des nouvelles générations : Faire de la place dans son logement et avoir un revenu supplémentaire à la fin du mois. Et cela se situe bien avant le sentiment de faire quelque chose de bien pour la planète.
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est-elle une tendance passagère ? 🤔
Économie circulaire : place au consommateur-entrepreneur 👇
Selon vous, la #CircularEconomy'Observatoire Cetelem (@obs_cetelem) January 27, 2022
📊L'étude complète : https://t.co/DaODHMVtR1#Conso#EconomieCirculaire#BCircular#durabilité-L
Des revenus complémentaires conséquents
Les revenus tirés des biens d'occasion s'élèvent en moyenne à 77 euros par mois en Europe, et même à 103 euros pour les 18-34 ans. Le record est détenu par la Grande-Bretagne avec une moyenne de 115 euros gagnés. En France, 67 euros ont été perçus. "On ne peut plus parler de revenu d'appoint, mais d'un marché de masse qui est en train d'émerger", constate Flavien Neuvy, le directeur de l'Observatoire Cetelem.
Un développement qui peut encore devenir important
Et que font les Européens de l'argent qu'ils collectent chaque mois ? 44 % l'investissent dans l'achat d'autres produits dont ils ont besoin. 36 % le mettent de côté et épargnent. Bien que des plateformes comme Vinted ou Le Bon Coin fassent exploser les chiffres, les bons vieux marchés aux puces font de la résistance et sont cités dans un quart des cas. "Le marché de l'occasion, qui coche à la fois la case environnement et la case économie, a un grand potentiel de développement devant lui", conclut Flavien Neuvy.