Les rapports sont de plus en plus fréquents. Le prix du litre d'essence avoisinant les 2 euros dans certains endroits, il devient de plus en plus difficile de faire le plein de sa voiture et même de l'utiliser pour se rendre au travail. Même s'il existe des solutions comme le covoiturage, cette hausse des prix a un impact considérable sur le porte-monnaie de millions de personnes.
Pour aider les personnes les plus dépendantes de leur voiture, le gouvernement envisagerait de revoir le barème kilométrique.
Qui serait concerné par ce nouveau barème kilométrique ?
Invité de la matinale de France Info le 25 janvier, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a ouvert la porte à une augmentation du barème kilométrique. Il a déclaré : "On peut envisager des mesures spécifiques pour les salariés qui n'ont pas d'autre choix que de prendre leur véhicule pour aller travailler". En pratique, seuls les contribuables qui déclarent des frais réels lors de leur déclaration d'impôts seraient concernés, l'abattement classique de 10 % n'étant pas touché.
Une mesure pas forcément bien accueillie par tous
Le barème kilométrique s'applique aux contribuables salariés qui utilisent une voiture, une moto, un scooter ou un cyclomoteur pour se rendre au travail et qui choisissent de déduire leurs frais réels dans leur déclaration d'impôt. Ils peuvent donc déduire ces frais réels, qui correspondent aux trajets qu'ils ont effectués, dans leur déclaration d'impôt sur le revenu.
Mais selon Pierre Chasseray, délégué de l'association 40 millions d'automobilistes, le problème vient surtout de la TVA à 20 %, qui devrait être revue. Pour passer à la TVA sur les produits de première nécessité, qui est d'environ 5,5 % ?
Pierre Chasseray : "La mesure du barème kilométrique ne suffira pas à éteindre la colère [...] La TVA est l'impôt qui pose problème, à savoir 20% du prix du carburant. Il y a quelque chose d'économiquement ubuesque" dans#LaMatinalepic.twitter.com/WLvqM8JqRu-CNEWS
(@CNEWS) January 25, 2022
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