Test de missile supersonique ce 5 janvier 2022
Selon l'agence de presse officielle du régime de Pyongyang (KCNA), la Corée du Nord aurait procédé avec succès au tir d'essai d'un missile supersonique le mercredi 5 janvier 2022.
Cette information rapporte que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un n'était pas présent lors de ce premier lancement de missile balistique de l'année 2022.
Le journal officiel nord-coréen Rodong Sinmun a relayé une image du lancement du missile hypersonique.
La KCNA a précisé la volonté exprimée par ce test :
"confirmer à nouveau le contrôle du vol et la stabilité du missile en phase active de vol et évaluer les performances de la nouvelle technique de déplacement latéral appliquée à l'ogive hypersonique détachée. "blockquote>L'ogivese serait séparée du missile à 120 kilomètres du lieu de lancement et aurait atteint sa cible avec précision à 700 kilomètres de son point de départ.
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Les garde-côtes japonais ont confirmé qu'un projectile était tombé dans la mer au large de la côte est de la péninsule coréenneNorth Korea fires suspected ballistic missile off east coast, Japan sayshttps://t.co/XoAPJr8wihpic.twitter.com/TeaJcPfr47-FRANCE
24 (@FRANCE24) January 5, 2022Le renforcement dela force de frappeIl s'agit du
deuxième test de ce type pour la Corée du Nord. En septembre 2021, le régime de Kim Jong Un a affirmé avoir effectué un premier test de ce nouveau missile supersonique, le Hawasong-8, dans le comté de Ryongrim, dans la province de Jagang.
Réaction de la Corée du SudPeu après
En lançant ce missile, la Corée du Nord entend réaffirmer son avance dans le domaine de l'armement.
Les missiles supersoniques sont rapides : ils peuvent atteindre cinq fois la vitesse du son (Mach 5).
Ils sont également extrêmement maniables, ce qui rend leur interception plus difficile pour les systèmes de défense.
Ces missiles peuvent porter des ogives conventionnelles, mais aussi des ogives nucléaires, ce qui ravive les tensions et les inquiétudes diplomatiques, notamment pour la Corée du Sud.le lancement de mercredi, le Conseil national de sécurité de la Corée du Sud a exprimé sa grande inquiétude.
Les autorités sud-coréennes ont réaffirmé leur volonté de renouer le dialogue afin d'apaiser les tensions entre les deux pays. Elles ont appelé la Corée du Sud à répondre aux efforts de paix, de coopération et de dialogue.
Les États-Unis ont également immédiatement déclaré que l'essai :" viole plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et constitue une menace pour les voisins de la Corée du Nord et la communauté internationale".blockquote>.