La rentrée risque d'être mouvementée ! Et par là, nous n'entendons pas le coup de blues après les fêtes ou le retour au bureau après quelques jours de vacances.
Lors d'une conférence de presse hier, le conseil scientifique a mis en garde contre le risque d'explosion des contaminations Omicron en janvier prochain. Une multiplication des cas de Covid-19 qui, selon le conseil, pourrait bien "désorganiser" l'entreprise.
Des milliers d'arrêts maladie
La raison de ce chaos attendu ? Le nombre d'arrêts maladie va se multiplier proportionnellement au nombre de contaminations. Et donc forcément impacter des secteurs clés et stratégiques pour le bon fonctionnement de la France, comme les hôpitaux, les écoles, les transports, les supermarchés, etc.
Dernièrement, des trains régionaux et des vols ont dû être annulés suite à l'arrêt maladie de plusieurs salariés touchés par le Covid-19 et qui étaient des cas contacts.
L'isolement des cas contact
Une autre raison de cette désorganisation, causée par le manque de personnel dans les secteurs stratégiques ? L'isolement des cas-contacts, qui va de 7 jours pour un contact éloigné à 17 jours si vous vivez dans la même maison que la personne qui a été testée positive au Covid-19. Cela s'applique également aux personnes qui sont entièrement vaccinées et qui ont reçu leur troisième dose.
Nouveau carnet de vaccination
L'entrée en vigueur du carnet de vaccination le 15 janvier (date souhaitée par le gouvernement) et l'obligation de la troisième dose fin janvier pour les soignants et les professions déjà soumises à l'obligation vaccinale pourraient également contribuer à la désorganisation de la société redoutée par le Conseil scientifique.
Autres conséquences ?
Avec l'augmentation du nombre de cas et le déclenchement des plans blancs par les hôpitaux, de nombreuses opérations considérées comme "non prioritaires" seront déprogrammées. Les délais d'accès à certaines prestations médicales pourraient également s'allonger.
En raison des retards économiques et logistiques causés par le manque de personnel, la question des pénuries d'approvisionnement se pose également.
Le gouvernement étudie actuellement différentes options, mais a déjà annoncé, par l'intermédiaire de la ministre du Travail Elizabeth Borne, que le télétravail devra être renforcé à la rentrée.
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