Beaucoup d’entre-vous nous suivent depuis bien longtemps sur Allo Trends, et vous savez déjà que nous partageons très régulièrement les nouveaux contenus vidéos de la chaîne Youtube Culture Tube dont notre communauté est extrêmement friande. Parfois on hésite à écrire un article car on ne sait pas s' il vous plaira, mais aujourd'hui nous savons que cette vidéo vous intéressera.
Aujourd'hui, 11 novembre 2017, la chaîne Youtube Culture Tube a publié un nouveau contenu qui porte comme titre Les Brûlures de l'Histoire - La dernière année du Général : mai 68 - avril 69. Si vous souhaitez regarder cette vidéo en streaming, vous êtes tombé au bon endroit !
Et comme on pouvait s’y attendre, la dernière vidéo de la chaîne Youtube Culture Tube fait un tabac sur les premiers retours qu’on a pu lire ! Elle réussit à intéresser de nombreux internautes, ce qui n’est pas toujours facile au vu de la quantité de contenus qu’on trouve maintenant sur internet ainsi que sur les applications telles que TikTok, Facebook ou Instagram.
A la télévision, il est très difficile de rentrer en contact avec les animateurs ou bien même les producteurs d’une émission. Sur internet c’est beaucoup plus facile de contacter un vidéaste lorsqu’on souhaite lui faire des retours à propos d’une vidéo publiée sur Youtube ! Beaucoup de gens galèrent à contacter les créateurs de contenus sur internet, mais sur Youtube c’est pourtant très simple, il suffit juste de se connecter sur la chaîne en question, et d’aller dans la partie “A propos” pour trouver l’adresse email que vous cherchez ! Cependant Twitter reste toujours une très bonne alternative qui fonctionne relativement bien pour entrer en contact avec un Youtuber.
N'hésitez pas à nous faire un retour sur les réseaux sociaux si vous avez apprécié lire cet article à propos de la vidéo Les Brûlures de l'Histoire - La dernière année du Général : mai 68 - avril 69. Avant de se dire au revoir, on vous rappelle quand même que vous pouvez regarder d’autres vidéos de Culture Tube en naviguant sur Allo Trends. Bien qu’on ait pas encore autant de contenus que Youtube, on y travaille chaque jour pour vous offrir le meilleur d’internet !
Et voilà c’est déjà fini, on se revoit très bientôt sur Allo Trends pour un nouvel article. Bisous bisous !
À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo Les Brûlures de l'Histoire - La dernière année du Général : mai 68 - avril 69 publiée par la chaine Youtube Culture Tube :
Documentaire de Patrick Rotman
De Mai 68 à avril 1969, c'est une année noire que Patrick Rotman avait choisi de leur montrer. Une année d'incertitudes et de doutes. Une année d'usure pour un général vieilli, marqué, qui perd le contact avec ceux qui l'ont porté par deux fois au pouvoir. Mai 68 ou le début de la fin. Une fois de plus, l'équipe des Brûlures de l'Histoire est allée rechercher, dans les rayons de l'INA, des archives oubliées.
Les superbes images d'un Paris qui croule sous les ordures, de batailles de rues la nuit, d'arbres qu'on arrache pour en faire des barrages et de visages masqués, contrastent avec celles d'un pouvoir ahuri, stupéfait, décalé. «Pendant plusieurs jours, peut-être quelques semaines, le général ne sentait pas la situation. Elle était pour lui insaisissable, il n'était pas le seul», confie Pierre Messmer, ministre des Armées du gouvernement Pompidou. Alors que le quartier Latin s'enflamme, l'auteur de l'Appel du 18 juin arpente la Roumanie au côté du conductatore Ceausescu. De retour, il reproche au gouvernement d'avoir laissé se développer la fameuse «chienlit». «Il ne nous a pas engueulés mais il était très en colère», se souvient Pierre Messmer, encore impressionné par la grogne du Président.
Le 24 mai, de Gaulle tente de reprendre la situation en main en annonçant à la radio un référendum sur la participation. Mais il fait un bide: la nuit du 24 au 25 est la plus violente de Mai 68. Après la signature des accords de Grenelle, alors que les grèves continuent, Charles de Gaulle disparaît. Sans prévenir Pompidou, il rend visite au général Massu à Baden Baden puis fait une halte à Colombey. Et l'on redécouvre cette image terrible d'un Président qui faiblit et avoue devant les caméras de télévision: «J'ai douté de moi pour la première fois de ma vie.»
Le 30 mai, une manifestation impressionnante lui apporte son soutien sur les Champs-Elysées. Revigoré, il dissout l'Assemblée. C'est son Premier ministre qui bat la campagne, cigarette au bec. Le résultat est inespéré: les élections des 23 et 30 juin donnent à l'UDR la majorité absolue. Charles de Gaulle semble être à nouveau maître de la situation, mais aux yeux de l'opinion, c'est Pompidou qui tire son épingle du jeu.
«Tout d'un coup, il y a deux Présidents, analyse l'incontournable biographe Jean Lacouture. Comme l'a dit le général de Gaulle à madame Pompidou: Il paraît que votre mari et moi avons gagné les élections. Ce votre mari et moi, évidemment, ça ne peut pas durer.» Le 8 juillet, le général de Gaulle demande à Maurice Couve de Murville de former un nouveau gouvernement et éjecte Pompidou par cette phrase extraordinaire: «Je l'ai mis en réserve de la République.»
Patrick Rotman ne se contente pas de monter images d'archives et témoignages. Sur l'affaire Markovitch maître-chanteur retrouvé assassiné dont le nom est lié par la rumeur à celui de la famille Pompidou, le document apporte des révélations: «C'était non seulement une affaire sordide, mais un montage de certains services secrets. Il y a eu certains éléments du Sdece qui se sont compromis. Et on les a flanqués à la porte», confie Pierre Messmer. Georges Pompidou, lui, ne pardonnera jamais au général de ne pas l'avoir soutenu dans cette affaire glauque.
Le documentaire s'achève sur le dernier coup de poker du chef de la France libre qui propose un référendum sur la participation. On connaît la suite, le non l'emporte et le général se retire. Quelques plans flous esquissent les silhouettes du couple de Gaulle, qui se balade dans la lande irlandaise. Dix-huit mois plus tard, le général meurt. Pompidou est présent à la messe mais ne participe pas aux obsèques.
KUIV PRODUCTIONS - 1995