La faune et la flore sauvage seront à l’honneur : les Iles Cook prévoient de créer la plus étendue des réserves naturelles de la planète. Un espace d’une superficie de 1.9 millions de kilomètres carrés est prévu pour accueillir cet immense sanctuaire. En cours depuis de nombreuses années déjà, ce projet a été validé le 13 juillet dernier par le parlement local.
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A l’origine, c’est Kevin Iro, militant écologiste extrêmement actif et ancien joueur international de rugby au sein des All Blacks, qui a eu l’idée de créer une zone strictement dédiée à la nature marine. A noter que son initiative, récemment approuvée par l’archipel constitué de 15 îles situées au cœur de l’océan Pacifique, date de plus de 5 ans. Une parcelle de cette zone protégée, 320 000 kilomètres carrés pour être précis, sera sujette à une interdiction de pêche et de toute activité minière. Les kilomètres carrés restants, quant à eux, demeureront exploitables. Petite remarque toutefois : les exploitants doivent préserver la durabilité et la beauté de l’environnement. Portant le nom « Marae Moana », cette réserve naturelle est aussi grande que le territoire du Mexique. Ce n’est pas uniquement les Iles Cook, mais le monde entier qui peut s’estimer heureux de voir un tel projet se concrétiser.
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Cette réserve naturelle de 2 millions de kilomètres carrés environ deviendra-t-elle la destination la plus touristique du monde ? Le Premier Ministre des Iles Cook, Henry Puna préfère de loin le terme "planète" au mot "monde" vu l’envergure du projet. Voici ce qu’il a confié aux journalistes d’Islands News : « Nous avons eu ensemble la vision consistant à faire de notre petit pays la destination touristique la plus verte au monde. Non seulement, nous reconnaissons que nous tirons profit de l’océan en termes de pêche, de tourisme et de richesse des fonds marins, mais il nous apporte aussi un air pur, de l’eau propre et de la nourriture ».Le discours de ce dirigeant montre ainsi son envie de faire de son territoire, un site vitrine en termes de destination verte et durable.
Espérons que d’autres pays vont s’inspirer de ce projet à la fois ambitieux et louable.