https://www.youtube.com/watch?v=_C1PRzxf4Fc
Elle nous a habitués à ses questions de boulet de canon sur France Inter ou à sa célèbre phrase "C’est une plaisanterie ?"lancé en direct sur France 2 à la tête du Président de la Hollande. Cette fois, Léa Salamé fait un virage à 360° et s'essaie au chant dans le clip "L'interview" de l'artiste bohème Séverin, dont l'album "Transatlantique" sort le 15 février prochain.
Univers des années 60 comme Madmen, lips et carmine pout, la journaliste mélange les genres, tout en jouant son propre rôle, celui d'une journaliste interviewant une chanteuse sur un plateau de télévision. Elle parle et chante dans cette vidéo tournée cet été dans les locaux de la maison de la radio.
"J’avais rencontré Séverin dans une soirée, puis je l’avais invité à chanter pour ma dernière mission ONPC ", raconte Léa Salamé, qui a dit oui sur un coup de tête. "J’avais déjà tourné un mini rôle dans le film ’Les crocodiles du Botswanga’ de Fabrice Eboué, mais on ne m’avait jamais proposé de jouer dans un clip ! Ça m’a amusé, j’aime les propositions un peu différentes, un punk… " dit-elle.
Sa ressemblance avec Amy Winehouse dans cette vidéo ?
"Elle n'a pas la même voix..." rit Séverin, qui a choisi Léa Salamé parce qu'il cherchait une "icône des médias" pour jouer son interviewer. "On me dit depuis 10 ans que je ressemble à Amy Winehouse.... Je pense que c'est une question de profil. Et si tu prends mes cheveux, comme ici dans le clip, je ne les coupe pas ! "répondit l'intéressé.
Crédibilité maximale ?
En tête de la matinée sur France Inter et France 2 plusieurs fois par mois, Léa Salamé n'a pas peur de prendre les carrefours. "J'étais plus maniaque du contrôle avant, mais j'ai toujours transgressé dans ma carrière, j'adore ça ! "se souvient-elle.
Prendre des risques, "ne pas rester dans mon couloir", est un moyen pour l'info pro de lutter contre l'ennui. "Si j'ai des suggestions, j'irai. Quand j'ai accepté de faire l'émission "ONPC" de Ruquier en 2014, 90% de mon entourage m'en a déconseillé, me disant que j'allais me brûler, que ça ne semblait pas sérieux pour un journaliste politique...". Alors, qu'en est-il des critiques ? Lea Salamé s'en fiche. Je ne joue pas ma vie sur une vidéo et je n'ai pas le flair artistique ! ». De plus, le journaliste est l'une des têtes d'affiche de la réouverture du célèbre musée de cire. Son double s'y installera en majesté le 15 février.