Dead Space Remake : quels sont les pièges à éviter pour faire revivre la licence ?

Dead Space Remake : quels sont les pièges à éviter pour faire revivre la licence ?

Dead Space promet d'être un remake à la hauteur de l'original. Mais Electronic Arts, dont la réputation le précède souvent, n'a pas le droit à l'erreur dans le développement du jeu de Motive Studios.

Malgré une trilogie qui ne s'est que moyennement achevée en raison d'un troisième épisode décrié, Dead Space reste un monument du survival-horror. Un monument influencé par Resident Evil 4 et apprécié par de nombreux joueurs. Ces joueurs sont gâtés par Electronic Arts, qui annonce un remake dont les premières images ont été dévoilées et qui devrait sortir en 2022 sur PC, Xbox Series X/Series S et PS5. Mais cette exclusivité nouvelle génération va demander quelques efforts pour ne pas se tromper. Car lorsqu'on parle d'Electronic Arts, certains craignent le pire de la part du géant aux yeux plus gros que le ventre. Mais quels sont les pièges à éviter pour relancer la licence ?

Un jeu trop orienté vers l'action pourrait être le pire défaut de Dead Space. Mais on ne s'en inquiète pas forcément pour plusieurs raisons. La première est que Capcom a prouvé que la formule survival-horror en format AAA fonctionne toujours. Les rééditions de Resident Evil 2 et Resident Evil 3 (même si ce dernier titre met un peu plus l'accent sur l'action frénétique) en sont la preuve. Les développeurs de Dead Space ont intérêt à ne pas reprendre la formule de Dead Space 3, détestée par les fans. Cela n'exclut pas des atmosphères cinématographiques, comme l'a prouvé The Last of Us, même si le blockbuster de Naughty Dog reste une production originale.

Nous espérons donc que le remake nous donnera des frissons et qu'il misera, comme l'original, sur une atmosphère entre Alien et The Thing. Après tout, les fans apprécient cette référence et bien d'autres du septième art.

Même si Dead Space, l'original, est généreux en termes d'heures de jeu, l'expérience est parfois longue. La faute à une industrie qui, à cette époque, privilégie les titres très longs. Ainsi, certains joueurs ont critiqué une durée de jeu bien trop longue et des moments de remplissage récurrents. Pourtant, un jeu qui détermine lui-même son rythme, en laissant parfois passer des heures pendant lesquelles une partie des joueurs reste sur le carreau, peut tout à fait se montrer digne d'intérêt. Surtout si l'on considère qu'Isaac Clarke parlera plus dans ce remake de Dead Space que dans l'original.

Les dialogues doivent donc être écrits en conséquence (même si on ne s'attend pas à de grandes envolées dans un survival-horror).

Certains ne le savent peut-être pas, mais Dead Space 3 proposait ... des microtransactions. Un coup fatal porté à la série pour un épisode décrié. Cette politique financière est déjà critiquable, mais pour un jeu comme celui-ci, elle n'est clairement pas adaptée, car elle rompt l'immersion. Sans parler du fait qu'Electronic Arts, comme à son habitude, a une fois de plus démontré sa cupidité. Si l'on veut que le remake de Dead Space plaise à la communauté, il faut donc tirer un trait sur les achats intégrés. D'autant plus que l'original ne proposait pas d'achats in-app.

Les microtransactions étant toujours courantes dans le monde du jeu vidéo ces dernières années, nous sommes un peu inquiets à l'idée qu'elles puissent être intégrées dans le futur titre. Mais notre petit doigt nous dit qu'Electronic Arts ne fera pas la même erreur.