Pour tout vous dire à la rédaction Allo Trends, on sait tout l'intérêt que porte notre communauté sur la chaîne Youtube de Documentaire Animalier. A chaque nouveau contenu, l'intérêt est toujours plus grand que ce soit sur notre site ou bien même sur les réseaux sociaux. Nous pensons que cette vidéo vous intéressera, c'est pourquoi nous avons décidé de faire cette publication aujourd’hui.
La chaîne Youtube Documentaire Animalier a publié aujourd’hui une nouvelle vidéo qui s’appelle Le Heron pourpre - Documentaire Animalier. Vous voulez découvrir cette vidéo et la regarder en streaming, vous êtes chanceux on vous l’a mis de côté !
La vidéo fait un très bon démarrage depuis qu’elle a été téléversé sur la chaîne Youtube de Documentaire Animalier et elle pourrait bien finir en tendance si les scores restent à ces niveaux. Il ne faudra cependant pas trop s’enflammer et attendre quelques jours pour voir si ce bon démarrage se confirme avec un buzz sur la durée.
Parfois lorsqu’on regarde une vidéo sur internet, on peut avoir des retours à faire au créateur de contenu. Pour lui parler d’un souci ou bien d’une erreur que l’on a découverte par exemple. Si vous souhaitez faire des retours au créateur de la vidéo, n'hésitez pas à contacter l’auteur en vous rendant dans la section “A propos” de sa chaîne youtube. Ou bien en tentant de le joindre sur ses réseaux sociaux tout simplement, c’est quand même bien pratique des fois twitter !
N'hésitez pas à nous faire un retour sur les réseaux sociaux si vous avez apprécié lire cet article à propos de la vidéo Le Heron pourpre - Documentaire Animalier. Vous avez déjà regardé la vidéo en entier ? Pensez à checker notre site pour trouver d’autres contenus liés à Documentaire Animalier, on en a pas mal de disponible et de nouvelles vidéos arrivent très prochainement, faites nous confiance !
Et voilà c’est déjà fini, on se revoit très bientôt sur Allo Trends pour un nouvel article. Bisous bisous !
À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo Le Heron pourpre - Documentaire Animalier publiée par la chaine Youtube Documentaire Animalier :
Les rives des étangs ou les bras morts des rivières sont souvent envahis par une épaisse végétation où les roseaux sont les rois. Au fil des années, ces plantes s'étendent sur de grandes surfaces appelées roselières, où certains oiseaux trouvent refuge, à l'abri des regards indiscrets...
Les hérons pourpres sont parmi les locataires habituels de ces lieux tranquilles. Dès la mi-avril, ils arrivent d'Afrique, où ils ont passé l'hiver, et commencent à s'installer. Les hérons pourpres vivent en groupe, en colonies, qui peuvent parfois compter plusieurs dizaines de couples. Ce n'est pas le cas ici où 7 ou 8 couples ont décidé de construire leurs nids.
Vue de l'intérieur, la roselière est en fait moins épaisse qu'on pourrait le croire. Elle est constituée de grosses touffes de roseaux, et c'est précisément dans ces bouquets que les hérons pourpres installent leurs gros nids, faits d'un enchevêtrement serré de tiges sèches.
Les nids de la colonie ne sont souvent séparés que de quelques mètres et sur chaque plate forme la femelle dépose, fin avril, 4 ou 5 œufs uniformément colorés en bleu vert très pâle.
Le mâle et la femelle s'occupent tous les deux de couver les œufs. Ainsi pendant que l'un est parti pêcher aux alentours, le deuxième s'installe avec mille précautions sur ceux-ci.
Chaque tour de garde dure plusieurs heures durant lesquelles le couveur ou la couveuse surveillent avec attention les alentours.
Il faudra assurer la couvaison pendant plus de 3 semaines, de nuit comme de jour, qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, avant que les premiers œufs donnent naissance aux premiers poussins.
Lorsque les petits hérons sortent de leur coquille, ils sont bien loin d'avoir l'élégance de leurs parents... Leur corps est recouvert d'un duvet fin et peu fourni, pas assez épais en tout cas pour les protéger efficacement du froid.
A quelques pas de là, dans les autres nids de la colonie, les éclosions se succèdent également étalées sur 1 ou 2 semaines.
Pendant plusieurs jours, après les premières naissances, les parents continuent de se relayer pour faire éclore les derniers oeufs et réchauffer et protéger leurs poussins.
Sans compter qu'il va falloir aussi penser à nourrir tout ce petit monde... Les premiers repas consisteront en petits poissons, grenouilles ou insectes aquatiques, capturés par les adultes aux alentours, et ramenés dans leur jabot.
Mais les heureux événements du printemps ne concernent pas que les hérons pourpres. D'autres habitants de la roselière découvrent pour la première fois le curieux paysage qui les entoure.
Le jeune foulque que voici est né il y a tout juste une heure, et son duvet aux étranges couleurs est à peine sec. Encore une heure ou deux de repos sur le nid et bien vite il tente une première sortie à la nage.
Les nichées sont maintenant au complet et, quinze jours après leur naissance, les jeunes hérons ont assez de force pour se tenir droit. Ils passent l'essentiel de leurs temps soit à faire la sieste, soit à se chamailler entre eux.
Bien qu'elle soit déjà capable de se défendre un peu à coup de bec contre certains prédateurs, la petite famille est tout de même surveillée de près par les parents qui montent la garde sur le nid.
Ce repos forcé est également l'occasion de longues séances de toilettage nécessaires à l'entretien du plumage.
Un peu plus loin, sur un autre nid, plus besoin de surveillance. Les jeunes hérons sont déjà suffisamment gros et armés pour ne plus craindre grand monde. Les premières plumes ocres ont commercé à remplacer le duvet blanc de la naissance.
Plus qu'avant encore, leur principale préoccupation est de manger. Cette fois, ce sont les poissons qui constituent l'essentiel du menu. Les parents se relaient en permanence pour apporter la nourriture et sont littéralement assaillis lorsqu'ils arrivent au nid.
L'adulte vomit les proies qu'il a gardé dans son jabot, et les petites avalent le tout goulûment. Technique peu ragoûtante mais efficace semble-t-il...
De bagarres en nourrissages, il faudra souvent attendre les premiers jours de juillet pour que les derniers hérons s'envolent et quittent la roselière, redevenue silencieuse jusqu'au printemps suivant.