Thomas Wagner, le "bon copain" qui vous fera aimer (et comprendre) l'écologie

Thomas Wagner, le "bon copain" qui vous fera aimer (et comprendre) l'écologie

À 35 ans, Thomas Wagner a quitté son emploi dans le secteur financier ... pour essayer de sauver le monde. Portrait d'un type sûr.

"Au milieu du Covid, ce n'est vraiment pas le moment de quitter ton travail". C'est ainsi que commence la profession de foi de Thomas Wagner, alias Bon Pote, dans un article publié sur son site Internet. Parfaitement et confortablement installé, ce trentenaire a décidé de tout plaquer en 2020 pour donner un sens à ce qu'il fait et surtout à ce qui l'entoure au quotidien : nous.

"D'un point de vue de carrière, c'est peut-être la décision la plus stupide, mais je pense (et j'espère) que personne ne m'en voudra d'avoir consacré 100 % de mon énergie à sauver l'environnement".blockquote>BonPote

, c'est quoi

?

En 2018, Thomas Wagner lance son blog Bon Pote. Un site "qui informe sur quelque chose de pas cool : le changement climatique", décrit-il. Mais Thomas est plus qu'un billet d'humeur, il décrypte et analyse en profondeur les grands problèmes environnementaux d'aujourd'hui et de demain.

Pour chaque article, il déclare travailler entre 20 et 30 heures. Fin 2020, il quittera son emploi pour se consacrer à 100 % à Bon Pote. Couillu .

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blockquote>Il explique

simplement des choses compliquées (en apparence)ViaInstagram

,

il rend les questions liées au changement climatique faciles à comprendre

.

Ses infographies sont d'ailleurs de petits bijoux de simplicité et d'efficacité. Vous pouvez les vérifier ici.

Résumé de la Cop26, greenwashing ou encore boulettes politiques, ils décortiquent et analysent pour nous aider à prendre conscience de l'urgence (et de l'hypocrisie) qui règne autour de la question climatique.

D'ailleurs, il a été confirmé par la rue : Cyril Dion, Jean-Marc Jancovici et le CNRS approuvent son travail.

Existe-t-il une sorte d'influenceur climatique ?

"On m'offre des vêtements et de la nourriture gratuitement, pour l'instant je fais très attention à rester indépendant". Il est néanmoins conscient du pouvoir des followers : "Il ne faut jamais oublier que Nabilla a près de 7 millions de followers sur Instagram.

Et si ce n'est pas le cas, comment peut-on aider un type qui essaie de sauver notre planète ? Pour cela, on peut s'abonner, partager et liker ses posts et articles. Mais aussi faire un don de quelques euros sur une plateforme de crowdfunding.

Nous lui laissons le mot de la fin dans une dernière pirouette savoureuse : "Si un émir passe par là et veut taper, je retire tout ce que j'ai dit sur Dubai.... dit ! ".