Facebook finira-t-il par sortir de la spirale des polémiques qui ne cessent de s'abattre sur le géant des réseaux sociaux et qui éclipsent quelque peu le lancement de son projet Metaversum, pour lequel il a changé de nom ? Il est difficile de donner une réponse immédiate à cette question, mais on peut voir que les opposants à l'entreprise, comme Frances Haugen, ne baissent pas les bras. Et ils pourront étayer leurs critiques encore davantage si l'on considère le cas qui vient de faire surface, dans lequel des survivants de l'ethnie Rohingya poursuivent Facebook en justice parce qu'il autorise la haine en ligne à leur encontre !
Dans la plainte qu'ils ont déposée à San Francisco, il est dit que les représentants accusent Facebook d'utiliser ses algorithmes pour orienter les extrémistes vers des groupes encore plus radicaux qu'ils ne l'étaient déjà. C'est pourquoi ces survivants demandent que le réseau social soit condamné à verser 150 milliards de dollars de dédommagement.
"La réalité indéniable est que la croissance de Facebook, alimentée par la haine, la division et la désinformation, a laissé derrière elle des centaines de milliers de vies rohingyas dévastées", peut-on lire ainsi dans la plainte, selon l'AFP.