Facebook s'est récemment transformé en groupe Meta afin de démontrer pleinement sa volonté de jouer un rôle de premier plan dans la technologie futuriste Metaverse - dont on entend souvent parler lorsqu'il s'agit de NFT, comme le montre la vente d'un yacht virtuel pour une somme folle. Mais Meta reste aussi pour l'instant le géant incontesté des réseaux sociaux avec Facebook et Instagram, un statut particulier qui en fait une cible pour tous les activistes illégaux. Et c'est ce que nous voyons ici aujourd'hui avec cette énorme campagne de nettoyage que le groupe américain vient de mener sur le net !
Meta a mis hors ligne sur Facebook et Instagram environ 1500 comptes de cybermercenaires qui visent quelque 50.000 personnes (journalistes, activistes, dissidents). Ces personnes sont actives dans le domaine de l'espionnage numérique et de la collecte d'informations et travaillent pour le compte de sept entreprises - quatre basées en Israël, une en Macédoine du Nord, une en Inde et une en Chine. Selon Meta, ces entreprises déclarent qu'elles ne visent "que les criminels et les terroristes". La société de Mark Zuckerberg a démenti ces informations.
En effet, "leur cible est en fait indifférenciée et comprend des journalistes, des dissidents, des critiques de régimes autoritaires, des familles de membres de l'opposition et des militants des droits de l'homme", explique le groupe. Les pirates peuvent collecter une grande variété de données, des numéros de téléphone et des mots de passe aux photos - et dans certains cas, ils peuvent également activer la caméra ou le microphone. Le réseau est connu pour les controverses qu'il suscite, comme lorsqu'une femme a annoncé vouloir tuer son mari avant de passer à l'acte.