Il y a trois jours, la judoka Margaux Pinot a porté plainte contre son compagnon et entraîneur Alain Schmitt pour violences conjugales. Photo à l'appui, elle dénonçait ses agissements, mais aussi la décision du tribunal correctionnel de Bobigny qui avait relaxé le judoka faute de "preuves de sa culpabilité". Sur les réseaux sociaux, Alain Schmitt a également partagé une photo de son visage tuméfié, assurant qu'il n'avait fait que se défendre. Depuis, les deux judokas règlent leurs comptes dans les médias. "J'ai été insulté, frappé à coups de poing, ma tête a heurté le sol à plusieurs reprises. Et finalement étranglée", a expliqué la sportive au journal Le Parisien. Son compagnon, en revanche, a une toute autre version des faits.
Elle s'est jetée sur moi, m'a attrapé par le col". Je recule, elle me projette contre le montant de la porte, je me cogne la tête. Je me relève un peu étourdi. Elle m'a attrapé et ça a fait des allers-retours. Nous nous sommes cognés contre les murs, un radiateur et une porte", a expliqué Alain Schmitt. "Il ment, il continue à me faire passer pour une hystérique", a regretté la judoka.
"Je voulais mettre fin à cette relation depuis des mois", a expliqué Margaux Pinot. "J'attendais qu'il parte pour vraiment me séparer de lui", a-t-elle ajouté. L'année dernière, la violence domestique a augmenté de 10 % en France.