Bali Breizh an hañv #1

On a regardé avec attention la nouvelle vidéo de France 3 Bretagne qui est disponible sur Youtube depuis le 8 juillet 2017 et on pense qu’elle pourrait capter l'intérêt de pas mal d'internautes…

Comme vous le savez, ce n’est pas la première fois qu’on parle de la chaîne Youtube France 3 Bretagne sur Allo Trends, et à chaque fois ça vous captive toujours autant ! En même temps, on vous comprend, les contenus qu’on y trouve sont tout simplement uniques. Voilà pourquoi nous avons décidé d’en faire un article, car on est sûr que cette nouvelle vidéo devrait vous plaire.

Nous vous proposons aujourd’hui de retrouver la dernière vidéo de la chaîne Youtube France 3 Bretagne qui s’appelle tout simplement Bali Breizh an hañv #1. Si vous l’avez apprécié, n'hésitez pas à like le contenu pour ainsi soutenir l’auteur de la vidéo !

Gros buzz pour le moment pour cette dernière vidéo de France 3 Bretagne, en effet le nombre de vues que comptabilise la vidéo est actuellement bien supérieur à la normale. C’est pour cette raison qu’on imagine que si ça continue dans ce sens, la vidéo pourrait bien se retrouver très rapidement en tendance Youtube.

Il peut exister une hypothèse où vous avez besoin de contacter le vidéaste auteur de cette vidéo pour lui faire part de vos critiques, remarques ou bien conseils. Si vous souhaitez faire des retours au créateur de la vidéo, n'hésitez pas à contacter l’auteur en vous rendant dans la section “A propos” de sa chaîne youtube. Ou bien en tentant de le joindre sur ses réseaux sociaux tout simplement, c’est quand même bien pratique des fois twitter !

Vous avez maintenant toutes les informations sur la vidéo Bali Breizh an hañv #1, on espère que ça vous convient et que vous y avez trouvé votre intérêt. Nous croisons les doigts pour que vous reveniez très vite sur Allo Trends pour suivre les prochaines vidéos de France 3 Bretagne, pensez à aller faire un tour aussi sur Youtube pour trouver d’autres contenus exclusifs.

C’est fini, on remballe ! A bientôt pour un nouvel article sur votre site préféré : Allo Trends évidemment !

À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo Bali Breizh an hañv #1 publiée par la chaine Youtube France 3 Bretagne :

E-pad an hañv, kinnig a reomp deoc'h tammoù c'hwekañ Bali Breizh, sketchoù, heuliadoù, sonerezh, ha fent ! Un hañvezh laouen a hetomp deoc'h holl !

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- Mael, on est à bord d'un bateau ?
- Oui, un beau et grand bateau !
- Un voilier ?
- Non, écoute le moteur.
- J'espère que ça ira.
- Avec le mal de mer ?
- Bah oui...
- Pourquoi faire une croisière ?
On ne va pas rester à bord,
c'est juste pour la traversée.
- Pour aller où ?
- À vous de deviner.
Sur une île !
Mais laquelle ?
- On est en Bretagne ?
- Oui, et les îliens ont un esprit bien spécial.
Une île bretonne
avec des habitants sauvages ?
- Molène !
- Ouessant !
- Les Ouessantins ne sont pas sauvages.
- Je n'ai jamais parlé de gens sauvages.
... En plus, je viens de cette île.
- Je croyais que tu venais de Saint-Brieuc.
- Aussi.
- Mais Saint-Brieuc n'est pas une île !
- Trouvez, on n'est plus très loin.
- Et si on se débandait les yeux ?
Non, pas tant que vous n'aurez pas trouvé
où nous allons passer les vacances.
Le musicien Yann Tiersen
naît à Brest en juin 1970.
Piano à quatre ans, violon à six,
il devient rapidement multi-instrumentiste.
Yann est connu à travers le monde grâce,
entre autres, à une certaine Amélie
qui le colle encore plus
que la queue d'un chien à son derrière.
Yann devrait la remercier, bien sûr...
Mais l'inverse est valable.
Imaginez si quelqu'un d'autre
avait composé la musique du film.
Ce ne serait pas le même film.
Yann aime se donner des objectifs.
Il consacre son énergie à les atteindre.
Vivre parmi les vrais gens,
apprendre le breton...
Yann continue sur sa route,
toujours vers l'ouest.
Vers la grande émotion.
Ça reste à vérifier.
Ça vous va d'être comparé à un extraterrestre ?
Oui, mon fils est aussi un ET.
Il s'appelle Elliott Tiersen.
On a vu la vedette du Fromveur.
Vous êtes lié à Ouessant depuis longtemps
Il y a 20 ans, vous écriviez la chanson "Fromveur".
C'est lié à mon enfance.
Mon père est décédé quand j'avais 7 ans.
Nous avions beaucoup de photos de lui sur l'île.
À l'adolescence, Ouessant est devenue
vraiment importante à mes yeux.
C'est aussi là que j'ai enregistré "Le Phare" en...
En 1997... C'était donc clair,
un jour vous iriez vivre à Ouessant ?
Oui, par exemple en 2003
j'ai loué une maison au nord de l'île.
J'y ai enregistré "Les Retrouvailles".
J'ai pu découvrir les habitants
qui sont devenus de proches amis.
- Vous avez trouvé votre chez-vous ?
- C'est ça.
Ma famille, aussi.
C'est le seul endroit où vous pouvez vivre ?
Oui.
C'est difficile à expliquer.
- J'y suis dans mon élément.
- Vous avez vécu dans de grandes villes ?
Oui, mais ce n'était pas pour moi.
Je n'ai jamais réussi à avoir
une idée dans une grande ville.
C'est le contraire à Ouessant.
Des fois les idées sont pourries mais elles sont là.
J'adore les vieux synthés.
La musique électronique
a été très importante pour moi.
À l'adolescence,
ou plutôt aux alentours des années 90,
j'ai commencé à utiliser
un sampler dans ma musique.
C'est cet instrument qui m'a ensuite
fait revenir vers la musique acoustique.
J'étais plutôt tourné
vers la musique électronique, le rock.
Mais c'est grâce au sampler
que j'ai redécouvert le violon, par exemple,
ou l'accordéon.
Vous n'utilisez pas l'ordinateur
pour composer ?
Ce n'était pas courant dans les années 90.
- Et aujourd'hui ?
- Si, bien sûr !
Mais j'utilise l'ordinateur
comme un enregistreur.
Comme mon walkman.
Je n'aime pas découper la musique.
Je préfère jouer et rejouer
jusqu'à ce que ce soit bon, en mode zen.
- Il n'y a que du piano sur "Eusa".
- Et les enregistrements de la nature.
Que verra-t-on sur scène pendant la tournée ?
Vous, un piano et les sons de la nature ?
Oui !
Mais avec une plus grande machine.
- Ce ne sera pas un walkman.
- Ce sera un Revox.
- On verra les bandes tourner.
- Ce sera une forme d'hypnose.
Finalement, ce disque contient
beaucoup d'éléments électroniques.
C'est même le cœur du disque.
J'ai créé une espèce de refrain
avec les sons de l'île,
qui bourdonne tout au long du disque.
L'île vous accompagnera donc
pendant la tournée.
- Vous écoutez des chanteurs bretons ?
- Oui.
- Quelques-uns ?
- Oui.
L'un d'entre eux nous a parlé de vous.
Il est très doué, j'aime ce qu'il fait.
J'ai souvent écouté ses disques.
Mais je n'ai pas eu l'occasion
de le voir sur scène.
J'avais entendu à la radio,
sur RKB ou Radio Kerne, je ne me rappelle plus,
une interview qu'il avait donnée
quand il avait commencé sa formation au breton.
Je suis heureux à l'idée
qu'il y ait de nouveaux brittophones.
Ce sera aussi pour lui
l'occasion de découvrir un autre monde.
De nouvelles portes vont s'ouvrir.
J'aimerais qu'il lise ma poésie.
C'est ce qui compte le plus à mes yeux.
En tant que compositeur,
je ne lui arrive pas à la cheville !
J'ai envie de lui souhaiter
la bienvenue dans ce nouveau monde.
À toi de le découvrir.
Vous avez déjà lu les poèmes de Bernez Tangi ?
Je suis ému, je suis justement
en train de lire son roman "1973".
Je suis fan.
- Vous avez jeté un œil à ses poèmes ?
- Oui, un petit peu.
On pourrait imaginer une collaboration ?
- Oui, pourquoi pas.
- Ce serait bien.
Il dit que vous n'avez pas le même niveau musical.
Mais votre rock n'est pas loin de Storlok.
Storlok est un groupe important, historique.
Je ne sais pas s'il aura l'occasion
d'aller vous voir sur scène.
Vous êtes ému, c'est amusant !
Vous avez découvert d'autres auteurs
de la littérature bretonne ?
J'ai lu "Kleier an trec'h", de Youenn Gwernig.
Un recueil de nouvelles.
Je commence à peine, ce n'est pas facile.
Je ne lis qu'en breton.
Pour la tournée, je n'ai que des livres en breton.
- Dans la valise ?
- Oui, j'en ai deux. "1973"
... et un autre dont j'ai oublié le titre.
- Ce n'est pas grave.
Ne bouge pas !
C'est pas grand-chose, un petit bleu.
C'est idiot de descendre d'un bateau
les yeux bandés !
C'est surtout idiot de ne pas tenir la main !
Ce ne serait pas arrivé si vous aviez trouvé.
Une île bretonne,
mais pas Molène ni Ouessant.
Et pas Saint-Brieuc non plus...
Les indices sont chiches, non ?
Y aurait-il un personnage connu
qui viendrait de cette satanée île ?
Tu chauffes, Yann-Herle !
Effectivement, un illustre personnage !
- Homme ou femme ?
- Homme.
- Mort ou vivant ?
- Mort.
- Un chanteur !
- Pas loin.
- Renaud !
- Il n'est pas Breton !
Mais il est pas loin d'être un chanteur.
Un autre indice : la guerre...
La guerre, la Bretagne, une île...
L'île de Sein !
- Il y eu une guerre sur l'île de Sein ?
- Mais non, les Sénans ont été les premiers
à rejoindre l'Angleterre
et le général De Gaulle.
Pas mal, mais on parle de la Grande Guerre.
- J'en ai marre, je me casse !
- Attention !
André est réalisateur. À la fin des années 90,
il a créé un festival de musique
unique en Bretagne.
Son ami Didier se rappelle de ses belles années
à aider l'association "Bec'h ba'r loj".
Tu te rappelles des gens du bourg qui disaient
que nous n'étions qu'une bande de hippies ?
Il n'en faut pas beaucoup
pour faire peur aux gens.
Bien sûr que non.
Mais c'est vrai qu'il y avait des chevelus.
Je me rappelle d'un paysan qui m'avait dit :
"Ce soir, il n'y a pas beaucoup de drogués".
Il y avait peut-être 100 personnes
dans la grange pour la première fois.
Trois hommes vêtus comme des terroristes
étaient montés sur scène pendant le concert
et armés de fusils.
Les musiciens avaient l'air un peu terrifié.
Ce groupe de terroristes s'appelait :
"Front de libération populaire du pays pourlet".
Ils avaient lu un discours,
dans lequel ils réclamaient d'avoir de l'andouille
dans chaque cantine du pays de Guémené.
C'était tout à fait l'esprit de la fête.
Afrique, Balkans, Brésil, Cuba...
Il fallait voir tous les paysans
en train de danser la samba !
- Il y a toujours un repas originaire du pays hôte.
- Les gens aiment ce genre de choses.
Les gens d'ici aiment la nourriture exotique.
- Les gens aiment l'endroit aussi, avec le jardin.
- On n'en voit pas beaucoup dans les festivals.
Nous avons de la chance d'avoir
une équipe heureuse de s'occuper des décors.
L'une des dernières était un dromadaire,
pour le groupe venu du Mali,
des musiciens touaregs.
L'équipe a créé un dromadaire,
qui est toujours en place.
La réaction des gens du bourg, quand on
est passé avec un dromadaire derrière la voiture !
Stéphanie est journaliste, spécialisée
dans la presse maritime et le nautisme.
Elle est trégorroise, mais ce n'est pas pour ça
que nous la connaissons le mieux.
À Louannec, elle est montée au front,
pour défendre l'école de ses enfants.
Avant de devenir la présidente de Diwan,
quelques années plus tard.
C'est aussi une militante. Pour le coton bio,
l'économie solidaire et l'accueil des migrants.
Son esprit est affûté,
voire effervescent.
Et c'est tant mieux, car ça lui
permet de concrétiser ses projets.
Etre à la barre du paquebot Diwan
n'est pas une mince affaire,
ce n'est pas un loisir,
mais peut-être un métier supplémentaire ?
De quoi se sentir la maîtresse du monde ?
Enfin, tout ça reste à vérifier, bien sûr !
Cela fait plusieurs années maintenant
qu'il y a une crise à l'Est de la Méditerranée.
Ça me consterne.
Donc, quand j'ai appris que des migrants
viendraient dans le Trégor,
c'est-à-dire très loin des routes de migration,
je me suis dit qu'on pourrait faire quelque chose.
Parce que je ne peux pas
aller à Calais ou Lampedusa comme ça.
Donc vous avez décidé
d'agir là où vous vivez.
J'ai surtout choisi de créer un groupe Facebook,
ce qui n'est pas grand-chose, normalement.
Mais au final, les Trégorrois sont conscients
de tout ça, je n'étais pas toute seule,
les gens font des choses. J'ai aussi pu agir
parce qu'il y a une énergie énorme là-bas.
En plus de lutter pour les réfugiés,
vous luttez aussi pour la langue, pour Diwan.
Comment avez-vous eu l'idée
de mettre vos enfants à Diwan ?
C'était une évidence ?
Je ne sais pas si c'était clair,
si c'était vraiment un choix.
J'ai appris le breton sur le tard,
quand j'avais 25 ans.
et à cette époque il n'y avait pas
beaucoup de gens pour parler avec moi.
J'ai eu des bébés, alors je me suis dit
"Pourquoi ne pas parler avec eux ?".
Comme je n'étais pas assez douée en breton,
je les ai inscrits à Diwan.
Mais pourquoi avoir voulu apprendre le breton ?
J'ai grandi à Louannec, dans le Trégor.
Quand j'étais enfant,
j'entendais les gens parler breton
dans le bourg, c'était normal.
En allant chercher le pain, j'entendais
ceux que je voyais comme des anciens
parler breton.
Plus personne ne parlait breton
dans ma famille.
Quand j'ai voulu prendre une option breton
au collège ou au lycée,
on m'a répondu : "Mais à quoi ça sert ?
Où est-ce que tu vas aller avec le breton ?"
C'était ce que me conseillait ma famille.
Comme beaucoup d'autres gens.
"Ça ne servira à rien".
C'est l'époque qui voulait ça.
Peu de gens ont eu la chance
de commencer à Diwan
mais dans les années 70,
ç'a été une chance pour certains enfants.
En 2012, l'école de Louannec a failli fermer,
il y a eu un conflit entre les écoles
Vous êtes apparue sur le devant de la scène
à cette période.
Regardons ce que vous aviez dit
devant la caméra à l'époque.
On a le sentiment que vous vous
êtes sentie trompée, trahie...
Vous croyez toujours
en la devise républicaine ?
Je suis naïve... et je le resterai.
Je préfère être un peu naïve
et croire que les gens peuvent être bons
plutôt que d'avoir des pensées
mauvaises et sombres.
Mais là vous dites combien les gens
sont fermés, c'est ce qui vous met en colère.
Quand ces images ont été tournées,
c'était la crise à Louannec.
Ce sont des souvenirs difficiles pour moi,
je ne pensais pas les voir maintenant.
Il faut comprendre que c'était
dur pour les enfants, les familles
c'était dur pour tout le monde à Louannec.
Personne là-bas ne voulait
d'une telle bataille.
Que ce soit les gens de l'école publique,
mes voisins, personne ne voulait ça.
C'est à ce moment que vous vous êtes
sentie prête pour présider Diwan ?
Non, à l'époque j'étais maman.
Quel parcours avez vous eu pour passer
de mère de famille à présidente de Diwan ?
Les choses sont allées vite,
parce que ça c'était en 2012.
Quand j'ai été noyée dans cette histoire,
j'ai compris beaucoup de choses.
J'ai compris que le problème n'était pas
seulement au niveau des gens à Louannec
mais que c'était bien plus plus vaste,
un problème de société et au sein de l'Etat.
Quand les choses se sont arrangées,
j'ai voulu devenir administratrice à Diwan.
Il y a 27 administrateurs
dans le réseau Diwan.
C'est donc ce que j'ai fait en 2013.
Mais il n'y avait personne
pour intégrer le bureau,
donc j'y suis allée tout de suite.
On m'a dit : "Vas-y, vas-y !", alors voilà.
- Allez, on y est presque.
- Mais ça pique !
Tais-toi, Yann-Herle !
Je te dis qu'on arrive.
- On arrive, on arrive...
- Pourquoi prendre ces sentiers ?
C'est le chemin. Voilà, on y est.
Je vais vous donner un dernier indice.
Soyez attentifs.
"À genoux".
"Je suis la grande vigie,
debout sur son talus."
- C'est tout ?
- Vous avez trouvé ?
Mais qu'est-ce qu'on est bête !
Evidemment !
Yann-Herle, je n'avais pas dit
qu'on pouvait débander les yeux !
Qu'est-ce qu'on est bête !
Yann-Ber Kalloc'h !
- Qu'est-ce que c'est joli !
- Super idée, Mael !
Ça fait longtemps que je voulais venir.
Venez voir la maison maintenant.
Je n'ai toujours pas compris où on est.
Où est-on ?
- Sur l'île de Groix.
- Groix ? C'est sympa !