Et oui, encore un article aujourd’hui à propos de la chaîne Youtube Bali Breizh an hañv #5, vous commencez à en avoir l’habitude vous qui suivez assidûment Allo Trends depuis tant d'années déjà ! L'intérêt pour cette chaîne ne cesse de croître au fil des années et nous sommes très heureux de vous la partager une nouvelle fois. C'est pourquoi nous avons décidé de faire un billet sur le sujet, car nous sommes sûrs que vous apprécierez cette nouvelle vidéo.
La chaîne Youtube France 3 Bretagne a publié aujourd’hui une nouvelle vidéo qui s’appelle Bali Breizh an hañv #5. Vous voulez découvrir cette vidéo et la regarder en streaming, vous êtes chanceux on vous l’a mis de côté !
On pourrait retrouver dans les prochaines heures ce contenu dans l’outil tendance de Youtube vu le démarrage qu’elle fait ! Depuis que la chaîne Youtube France 3 Bretagne l’a postée, beaucoup d’internautes ne parlent plus que de ça sur les réseaux. Attendons cependant quelques heures avant d'être fixé sur le succès au nom de cette vidéo.
Ce qui est pratique avec internet, c’est que lorsqu’on a un souci avec un contenu, on peut très facilement rentrer en contact avec son auteur pour lui en faire part. C’est pour cela que Youtube a mis en place une section "À propos" qui vous permettra de contacter tous vos youtubers préférés ainsi que toutes les chaînes dont vous avez besoin. Dans l'hypothèse où malgré ces conseils vous n’arrivez pas à joindre la chaîne souhaitée, il vous reste les réseaux sociaux comme twitter où il est très simple d’envoyer un message pour faire remonter une information.
Normalement si vous êtes encore en train de lire cet article, c’est que la vidéo Bali Breizh an hañv #5 a dû vous faire plaisir et qu’on ne s’est pas trompé en vous incitant à la regarder. On espère vous revoir très vite sur notre site, en attendant vous pouvez retrouver d’autres vidéos de France 3 Bretagne en vous baladant sur notre site ou bien même en allant directement sur la chaîne Youtube.
Et voilà c’est déjà fini, on se revoit très bientôt sur Allo Trends pour un nouvel article. Bisous bisous !
À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo Bali Breizh an hañv #5 publiée par la chaine Youtube France 3 Bretagne :
E-pad an hañv, kinnig a reomp deoc'h tammoù c'hwekañ Bali Breizh, sketchoù, heuliadoù, sonerezh, ha fent ! Un hañvezh laouen a hetomp deoc'h holl ! Hiziv, Celine Soun ha Daniel Carre.
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Chaque fois que je pars en vacances,
je ramène un petit souvenir
Moi aussi et après ça prend la poussière.
- Que pensez-vous de cette casquette ?
- Comment dire...
- Magnifique.
- Chambreur.
Il y en a plein à l'intérieur, venez voir.
Et si on allait
manger une glace face à la mer ?
Je vous paye un cône ! Ah non...
- Quoi ?
- Mon argent est à la maison.
- Mon sac aussi.
- Je n'ai qu'un euro.
Tu as pris ton biniou.
Tu sais en jouer ?
Tu as devant toi
le meilleur sonneur du Bagad Kemper.
Je viens d'avoir une idée, suivez-moi.
Et celui-là, il est pas mal !
Hé ho !
C'est grâce à Anna-Vari Arzur
et Skolig al Louarn
que Céline a été initiée
à la culture bretonne et au breton.
C'est après avoir assisté à des pièces
de théâtre qu'elle choisit son futur métier.
Comédienne.
Après avoir été formée au doublage à TV Breizh
et avoir travaillé sur quelques dessins-animés,
Céline se tourne définitivement vers le théâtre.
Elle crée La Obra avec Gisel Sparza.
Cette troupe se partage entre deux continents.
Céline essaie depuis 18 ans
d'imaginer une société sociale et pluraliste
qui mettrait en avant le vivre-ensemble.
Céline est toujours en mouvement.
Elle vit aujourd'hui à Douarnenez,
une ville qui lui correspond bien.
Mais où fera-t-elle des rencontres demain ?
Tout cela reste bien sûr à vérifier.
Céline, votre vie est une histoire de rencontres ?
- On trouve de ces trucs sur Internet !
- Trop, parfois !
Quelles rencontres vous ont marquée ?
... Parmi celles qu'on a vues.
- L'Amérique latine, évidemment.
Ixkan Creativo...
Anna-Vari Arzur a aussi compté pour vous ?
C'était une exceptionnelle révolutionnaire.
De Plouvien !
Vous n'avez pas persisté dans le doublage,
malgré la formation. C'était un choix ?
Désolée, entre le doublage et le Chili,
le Chili l'a emporté !
Vous n'envisagez pas de reprendre ?
Si, pourquoi pas.
Mais à l'époque du doublage,
je voulais déjà retourner en Amérique latine.
Ce n'était pas lié à la différence
entre le jeu au théâtre et devant un micro ?
Non, j'ai pris un grand plaisir à travailler
sur "Orson et Olivia",
avec Mona et avec vous.
Vous êtes venue nous parler
de la troupe La Obra, une troupe professionnelle.
Elles sont peu dans ce cas en Bretagne.
Avez-vous des contacts avec les autres ?
Oui. J'ai été formée par Ar Vro Bagan.
Ensuite, pour la pièce "Venceremos",
il y avait dans l'équipe des gens
qui sont aujourd'hui à Teatr Piba.
Tifenn est avec nous
mais aussi avec Paritito.
Erwan est avec nous et une autre troupe.
Et Anna était dans la troupe Madarjeu.
Les liens sont donc étroits, tout est lié.
On aime bien mélanger les gens.
Quel est précisément
votre rôle dans La Obra ?
Couteau suisse !
Comédienne, déjà ?
Oui, je fais aussi de la mise en scène.
Former les jeunes, écrire des pièces...
Je monte les dossiers, je réponds au téléphone,
je trouve une solution aux problèmes...
Je fais le plein du camion...
De tout !
Qu'est-ce que vous préférez ?
Voir les jeunes changer.
Ils arrivent timides comme tout et repartent
fiers de ce qu'ils ont fait. C'est le plus important.
Vous les voyez évoluer
à mesure que vous les formez ?
Quand on prépare une pièce,
on voit bien la différence entre le début et la fin.
On vient de terminer une résidence
de trois mois à la MFR de Poullan,
près de Douarnenez.
Au début, les jeunes disaient
qu'ils n'aimaient pas du tout le théâtre.
Mais à la fin, ils étaient émus à l'idée
de monter sur scène pour faire du théâtre.
Céline, les quatre comédiens sont sur scène
pendant toute la durée de la pièce.
Est-ce plus dur à mettre en scène ?
Je ne pense pas.
La pièce étant basée sur le théâtre d'improvisation,
le texte et les gestes viennent naturellement.
Ce n'est pas plus difficile
de retenir son texte ?
Pas du tout, c'est le contraire.
Tout est limpide.
Vous vous portez les uns les autres.
Comment la pièce a-t-elle été préparée ?
Avez-vous fait des résidences,
de longues périodes de répétitions ?
Oui, pendant six semaines,
surtout dans le Finistère.
À Trégunc, Plouguerneau, Quimper,
Plabennec et Douarnenez.
Evidemment !
Là où se tiendra là première.
C'était important pour vous
de coller à l'actualité ?
C'est-à-dire ?
Les réfugiés qui sont répartis
dans des camps un peu partout.
Nous voulions travailler sur ce thème
et exprimer une opinion.
Nous ne cherchons pas à donner des réponses
mais à poser des questions.
Ensuite, chacun se fait son opinion.
La pièce a changé à plusieurs reprises.
Nous avons fait une première version
qui a été mise de côté, puis une seconde.
Ce travail nous a permis de comprendre
qu'on se nourrit de ce qu'on voit dans les médias.
À la télé, dans les journaux...
La première idée a été
de retracer l'histoire de ces réfugiés.
Finalement, on a choisi de s'intéresser
aux gens qui accueillent ces réfugiés
et d'imaginer ce qui pourrait arriver.
Vous êtes quatre sur scène
pendant toute la pièce.
Comment les comédiens ont-ils été choisis ?
C'est une histoire de plaisir.
Nous voulions travailler avec Andamio Teatro Raro
parce qu'ils sont très sympas !
C'est plus facile.
Ils font un travail extraordinaire au Guatemala
notamment sur les terrains politiques et sociaux.
Ici en Bretagne,
Tifenn avait déjà travaillé avec nous.
Et Anna souhaitait collaborer avec nous.
C'est comme ça que le troupe a été créée.
Comment réagiriez-vous si un camp de réfugiés
était installé devant chez vous ?
Je ne sais pas.
Ça interroge le groupe.
Mais la première fois que nous avons travaillé
avec les réfugiés de Kerlaz,
j'ai eu le sentiment d'être de retour
avec les jeunes d'Ixcan, au Guatemala,
qui cherchent à construire une vie.
Il y a aussi des services civiques
au sein de La Obra,
avec lesquels les réfugiés de Kerlaz
riaient beaucoup.
C'est aussi ça, être humain.
Avant d'être des réfugiés,
ce sont des jeunes gens en transit
qui cherchent leur voie après avoir fui
les terribles événements chez eux.
Nous ferions la même chose à leur place.
J'ai d'ailleurs fait la même chose.
J'ai aussi découvert ma voie ailleurs.
Un, deux, trois !
Arrêtez ! Vous voyez bien
que ça ne marche pas.
Et vous beuglez comme des veaux.
- Ça c'est sympa.
- Quel plaisir de partir en vacances avec toi.
... Tu peux faire mieux ?
- C'est possible, oui.
Tiens-moi ça.
Thelo, gigue !
Je suis impatient de voir ça.
Un, deux, trois !
C'est un peu gênant.
Allez, voyons ça.
Combien avez-vous ramassé ?
- Pas grand-chose, à mon avis.
- Le chapeau n'est pas lourd.
2,45 euros.
- La honte !
- Mais non !
Ça suffit, moi je sais ce qui plaît aux gens.
Les gars, suivez-moi.
- Prêts ? Vous allez danser.
- Danser quoi ?
"Les sardines".
- Je vous l'avais dit !
- J'ai honte.
Allez, on y retourne !
Jean Mingam était un artiste breton
dont l'œuvre est considérable.
Sa petite-fille Koulma ne l'a pas connu, hélas.
Elle est invitée chez Hervé,
un vieil ami qui l'avait connu autrefois à Quimper.
- Bonjour Koulma.
- Salut, tu vas bien Hervé ?
Très bien. Tu n'as pas eu
de mauvais temps ? Rentre donc.
Si, en ce moment il fait mauvais.
Juste après 1968,
il y avait une atmosphère rebelle.
On pouvait les rencontrer au bar.
Chez Michaud ?
Oui, des syndicalistes, des membres du PSU,
des membres de l'UDB, peut-être même du FLB.
Même si personne n'en savait rien.
Il n'était pas trop politisé,
mais ses amis étaient
du mouvement breton quand même.
Glenmor, Xavier Grall et tous les autres.
Mais il ne suivait pas vraiment Xavier Grall
dans son engagement pour la Bretagne.
Selon lui, c'était aller trop loin.
Un autoportrait de ton grand-père
qu'il avait offert à Andrea.
Il y a une inscription en breton :
"Bien à vous, tenons toujours bon !"
Voici Jean dans son atelier.
Sur chaque pinceau,
il y avait une couleur différente.
Il appelait ça "Paysan en colère".
Il y avait eu des manifestations à Quimper.
Il avait été marqué
par la colère qu'il lisait sur les visages.
"Pour la foi de nos aïeux,
"unis autour de leur drapeau,
"nous nous rassemblerons."
Vitraux peints par Jean Mingam.
L'art était une forme de médecine pour lui.
Il s'agissait de guérir les gens par l'art.
En montrant un monde plus beau.
- La cheminée est aussi de lui ?
- Oui, c'est sa pièce maîtresse.
Elle fut réalisée à partir d'une maquette de Jean.
Elle est asymétrique.
Il n'aimait pas du tout la symétrie.
Autrefois en Bretagne, nous avions de grandes
cheminées avec des bancs à l'intérieur.
Mais lui a mis les bancs hors de la cheminée.
Il a fait ces sièges exprès,
pour que les gens puissent se parler.
C'était le plus important pour lui,
parler et échanger. C'était ça, la vie.
S'il y a une, deux ou trois personnes
à côté de moi ou même quatre, c'est mieux.
C'est ce qu'il y a de mieux pour moi
pour aller jusqu'au paradis.
C'est un Vannetais pur jus
que nous accueillons.
Il a enseigné le breton et la géographie
au sein de l'Education nationale
et est très actif dans le monde associatif.
C'est un passionné d'Histoire,
de la guerre 14-18 surtout,
à laquelle il a consacré beaucoup de temps.
Pourquoi parler encore d'un si vieil événement ?
Pour savoir ce qui s'est vraiment passé.
S'il a lu Yann-Ber Kalloc'h
pour étudier cette période, les lettres
de Loeiz Herrieu ont été d'une aide inestimable.
Ce dernier a écrit plus de 1200 lettres
à son épouse en cinq ans
où il disait tout.
Daniel en a tiré une thèse.
Il sort ensuite une traduction
des lettres de Loeiz Herrieu.
Et si Daniel était comme Loeiz ?
Un homme qui a goûté à la boue des tranchées
et qui nous montre en quoi la guerre est effroyable.
Mais tout cela reste à vérifier.
Loeiz Herrieu vous a donc accompagné
une bonne partie de votre vie.
Ou ses lettres, tout du moins.
Mais qui était-il ?
C'est difficile de répondre,
il y a tant de choses à dire.
Il est né en 1879 à Lanester, près de Lorient.
Et il est mort à Auray en 1953.
Il a grandi dans une famille
d'agriculteurs très pauvres.
Et petit à petit il est devenu l'une des figures
de la littérature bretonne du 20e siècle.
Ou de la première partie du 20e siècle.
Il fut aussi une figure
du mouvement breton jusqu'à la Grande Guerre,
pendant une douzaine d'années.
Beaucoup moins
pendant l'entre-deux-guerres.
Il a quand même publié un livre important
mais je n'ai pas étudié cette partie de sa vie.
J'ai surtout travaillé sur la première partie.
Que faisait-il pendant la guerre ?
Il était dans le 88e Régiment
d'Infanterie Territoriale.
Il avait 35 ans quand la guerre a été déclarée.
Il était marié et père de deux enfants.
Il était dans la force de l'âge.
Sa femme s'occupait du foyer.
Lui travaillait pour la Bretagne
et pour le breton.
C'est ce qu'il avait décidé dix ans plus tôt.
Il a été mobilisé dans le 88e RIT
en tant que vieux soldat.
Ceux-là n'étaient pas sensés
voir l'ennemi de près.
Ce régiment avait pour mission
de garder les côtes entre Lorient et Brest.
Daniel, vous avez voulu raconter
l'histoire de la Première Guerre mondiale
à travers les lettres de Loeiz Herrieu.
Parce que vous vouliez raconter cette histoire
à travers ceux qui l'ont vécue ?
Ce n'est pas tout à fait ça.
D'autres ont raconté la guerre
bien mieux que moi.
J'ai adopté le regard de l'historien,
j'ai comparé et recoupé mes archives.
Loeiz Herrieu était un biais qui me permettait
de me rapprocher des événements de la guerre
grâce à un regard différent.
Ce qui était intéressant au premier chef
dans ses journaux de guerre,
publiés longtemps après la fin des combats,
c'était le regard d'un homme qui avait 35 ans
au début de la guerre et plus de 40 à la fin.
C'était aussi le regard
d'un soldat de la Territoriale,
une unité dont la plupart des membres
n'ont jamais utilisé leur fusil pendant la guerre.
Mais ils n'ont pas non plus
publié leurs souvenirs de guerre
car ils n'avaient rien de glorieux.
Ils ont préféré se glisser dans la légende.
Combien ont prétendu avoir combattu à Verdun ?
Alors qu'ils n'y avaient jamais mis les pieds.
L'histoire officielle s'éloigne-t-elle
de témoignages comme celui d'Herrieu ?
Ne raconte-t-elle pas les choses
un peu différemment pour les embellir ?
Ses lettres et ses écrits
sont le témoin de ce qu'il voit.
Il ne parlera jamais de Verdun
puisqu'il n'y est jamais allé.
Il n'a pas parlé des mutineries de 1917
parce qu'il n'en a pas été témoin.
C'est déjà intéressant.
Au cours des 35 dernières années
j'ai aussi retracé les trois quarts
du parcours d'Herrieu durant la guerre.
J'ai pu vérifier à quel point
son témoignage était véridique.
Beaucoup de gens ont raconté des choses
sur la guerre qu'ils n'avaient jamais vues.
Certains personnages haut placés
n'ont-ils pas essayé de réécrire cette histoire ?
Et n'est-ce pas votre objectif,
vous qui avez enseigné l'Histoire,
que d'aller chercher l'Histoire mais la vraie ?
C'est la différence entre
le devoir de mémoire et le devoir d'Histoire.
Le devoir de mémoire peut être une belle chose,
mais on peut le faire avec tout ce qu'on veut.
Mais le devoir d'Histoire
et le devoir de l'enseignant d'Histoire,
si ça n'a pas changé depuis ma retraite,
c'est d'apprendre aux enfants comment travailler.
Comment il faut utiliser plusieurs sources
pour arriver au même point, les comparer,
discuter, chercher...
Ne jamais être sûr de quoi que ce soit.
Je suis sûr de ce que je dis
mais peut-être que quelqu'un fera un jour
une découverte qui me contredira.
Et ça me va tant que c'est documenté.
Et n'avez-vous jamais été inquiet de vous appuyer
sur un livre dont vous saviez qu'il n'était pas exact,
comme la guerre d'Algérie
qui n'en était pas une pour certains manuels.
L'enseignant d'Histoire a assez de liberté
et doit avoir assez de liberté,
si on lui a bien appris son métier,
pour dire aux enfants :
"Ce qu'on vous dit là a été publié il y a 20 ans."
Peu d'enseignants d'Histoire de ma génération
travaillaient avec le manuel remis aux enfants.
Car l'enseignant se nourrit souvent de l'actualité.
J'ai entendu ça, ça me fait penser à ça.
C'est ainsi qu'on enseigne l'Histoire.
Maintenant, il y a aussi le roman historique.
Combien de personnes sont venues me dire :
"Je ne vois pas le nom de mon aïeul
sur le monument aux morts".
- "Vous êtes sûr qu'il y était ?"
- "Oui, il est mort pendant la guerre."
"Mais est-il mort de telle façon qu'il remplissait
les conditions requises pour figurer sur la stèle ?"
- "Je n'en sais rien."
- "Allons chercher !"
J'avais trouvé pour quelqu'un
que son aïeul s'était noyé
dans la baie d'Auray pendant une permission.
On n'allait pas écrire son nom...
La famille n'avait pas préservé ce souvenir
car il n'était pas glorieux.
Combien de personnes viennent vous voir
en disant "Mon père ceci"...
Pas plus tard qu'il y a une semaine, tiens.
Un gars vient me dire :
"Mon père avait été appelé à la fin de la guerre,
"mais il n'est pas resté très longtemps
"à cause d'une maladie
consécutive à un vaccin."
Bon, nous allons vérifier
puisque les archives sont ouvertes et le permettent.
La vérité était toute autre.
Le père était peut-être tombé malade
après avoir été vacciné
mais il n'était pas très solide pour commencer.
Ça, on ne le crie pas sur les toits, c'est normal.
J'ai pensé que ce serait marrant
de vous offrir un chapeau.
Qu'est-ce que c'est drôle !
Toujours à te plaindre, Yann-Herle.
Il faut se méfier d'une telle chaleur.
Je ne veux pas
que vous tombiez dans les pommes.
C'était une très bonne idée, Mael, merci.
... Et merci Thelo pour les glaces !
- Merci à Patrick Sébastien, surtout.
Ça aurait été sympa de jouer un morceau de plus,
histoire qu'on ait tous une glace.
Mon biniou n'aime pas jouer
de la musique pourrie.
N'importe quelle andouille arriverait
à le faire sonner, ton biniou baveux !
Quoi ? Prends-le et tu verras !
- Pas de problème !
- On va bien voir !
- Arrête !
- S'il te plaît !
T'as vu ?
T'en fais pas, on mangera d'autres glaces.
Mais arrête, s'il te plaît.
Oui, Yann-Herle, "carpe diem" !
J'aurais préféré "Sorbet à la carte" !
Oh non ! Pitié, Yann-Herle !
- Un an dro !
- Non ! Ça suffit !
Bon, hanter-dro seulement !