Il s’en passe des choses en Chine… Actuellement, Winnie l’Ourson est officiellement une figure non grata dans le pays. Pour cause, ce grand ami des enfants est jugé trop ressemblant avec le président Xi Jinping.
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La chine ferme pour de bon ses portes à Winnie l’Ourson, le personnage de dessin animé créé en 1929 par A.A. Milne. C’est le Financial Times qui a relayé cette nouvelle insolite dimanche dernier. Tout ce qui est relatif à ce petit ourson jaune fait l’objet d’une censure sur les réseaux sociaux chinois : Weibo (l’égal de Twitter), WeChat (l’équivalent de WhatsApp), Messenger. La fenêtre « contenu illégal » s’affiche chaque fois que quelqu’un tente d’accéder à des contenus liés à ce personnage. A noter que ces tentatives peuvent très mal se tourner : les contrevenants risquent en effet la prison. Pourquoi la Chine en veut-elle à ce point à Winnie l’Ourson ? Apparemment, ce dernier ressemblerait un peu trop au président chinois, si bien que le public se prête souvent à la confusion. C’est en 2013 qu’un internaute a soulevé pour la première fois la ressemblance entre les deux personnages.
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Force est de constater que le gouvernement chinois devient davantage strict quant à l’accès de sa population à Internet. Dans le pays, «La grande muraille cybernétique », le système de surveillance chinois permettant à l’Etat d’avoir le contrôle sur l’image de son chef suprême a même été imposé. Qiao Mu, professeur à l’université des langues étrangères de Pékin, a expliqué au Financial Times qu’« historiquement, deux choses sont interdites : s'organiser politiquement et mener des actions politiques. Mais cette année, il est également interdit de parler du président». La célébration imminente du 19 ème Congrès national du parti ne fait qu’alimenter ladite censure. Les internautes chinois sont donc privés de leurs seuls moyens d’expression restants : les parodies …