Alors que les gouvernements serrent la bride à la vaccination contre le COVID-19, les entreprises privées prennent également leurs dispositions. C'est le cas de Google, car selon un mémo interne obtenu par CNBC, les employés qui ne sont pas vaccinés pourraient être licenciés dans un premier temps, puis licenciés dans un second temps. Cela fait suite à une jurisprudence du président américain Joe Biden (qui est actuellement contestée). Les employés de l'entreprise de Mountain View auraient jusqu'au 3 décembre pour apporter la preuve de leur vaccination ou présenter une dérogation médicale (voir religieux). Si le délai est dépassé avant le 13 janvier 2022, les personnes non vaccinées seront placées en congé administratif payé de 30 jours. Si ce délai est dépassé, ils risquent un congé non rémunéré pouvant aller jusqu'à six mois, suivi d'un licenciement.
Lora Lee Erickson, une porte-parole de Google, explique cette décision : "Comme nous l'avons déjà expliqué, nos exigences en matière de vaccination sont importantes pour assurer la sécurité de nos employés et le bon fonctionnement de l'entreprise. Nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les employés qui souhaitent se faire vacciner à le faire, et nous soutenons fermement notre politique de vaccination interne".
La firme de Mountain View propose toutefois quelques options comme des postes de travail en dehors d'un bureau. Ou encore le travail à distance. Cette décision ne s'applique qu'aux employés qui travaillent sur place. On peut supposer que Google ne pourra pas empêcher la propagation de COVID-19 dans ses locaux en effectuant régulièrement des tests.