Les génériques sont devenus presque une tradition dans l'univers Marvel. Les séries diffusées sur Disney+ comme Loki, WandaVision ou Falcon and the Winter Soldier ne font pas exception à la règle et donnent chacune un aperçu de l'avenir du MCU. C'est un bon moyen de faire monter l'impatience des fans, tout en fournissant juste ce qu'il faut d'indices pour relancer les nombreuses théories. Un seul show est finalement en marge des autres sur ce point : Hawkeye. Contrairement à ses prédécesseurs, ce n'est pas une séquence post-crédit qui a clôturé les six épisodes de la série, mais une longue version de la chanson du vrai-faux spectacle de Broadway Rogers : The Musical.
Bien que l'intention soit bonne et le résultat plutôt divertissant, certains fans n'ont pas apprécié cette "mauvaise" surprise et ont préféré découvrir une scène post-générique plus classique. Les séries et films précédents ont placé la barre très haut. Par exemple, la scène No Way Home de Spider-Man annonçait l'arrivée du symbiote dans l'univers de l'homme-araignée, la scène WandaVision confirmait la présence des Skrulls sur Terre, tandis que la scène du générique de Black Widow annonçait l'arrivée de Yelena Belova dans la série Hawkeye.
Dans une interview accordée au site Inverse, le compositeur Marc Shaiman a parlé en toute honnêteté de sa réaction aux critiques des fans "C'est une idée qui a commencé une fois comme une blague, puis elle est restée. Elle revenait sans cesse. Il s'agissait simplement d'utiliser le fait que Hawkeye se déroule à New York. La partie la plus compliquée a été d'écrire une chanson qui agacerait Hawkeye et les gens qui n'aiment pas les comédies musicales. [...] Je comprends que beaucoup de gens attendaient et voulaient voir une scène post-générique annonçant ce qui allait se passer dans le MCU. Je comprends tout à fait. Mais c'était difficile de savoir que, tout en faisant bien notre travail, nous avions fait quelque chose qui n'était pas aimé de tous. C'était presque doux-amer, mais c'est fou de faire partie du Marvel Cinematic Universe". Comme on le voit, on peut parfois faire son travail un peu trop bien.