Comme vous le savez, ce n’est pas la première fois qu’on parle de la chaîne Youtube Le Point sur Allo Trends, et à chaque fois ça vous captive toujours autant ! En même temps, on vous comprend, les contenus qu’on y trouve sont tout simplement uniques. C’est pour cette raison que l’on vous en parle en ce jour car cette nouvelle vidéo pourrait piquer votre intérêt.
En effet, la chaîne Youtube Le Point a décidé aujourd’hui de poster une nouvelle vidéo qui porte le titre de “Rodney Saint-Éloi : « Le verbe le plus utilisé en Haïti est “partir” »”. Évidemment, vous pouvez dès à présent la retrouver en lecture intégrale sur notre site pour votre plus grand plaisir !
On pourrait retrouver dans les prochaines heures ce contenu dans l’outil tendance de Youtube vu le démarrage qu’elle fait ! Depuis que la chaîne Youtube Le Point l’a postée, beaucoup d’internautes ne parlent plus que de ça sur les réseaux. Attendons cependant quelques heures avant d'être fixé sur le succès au nom de cette vidéo.
Parfois lorsqu’on regarde une vidéo sur internet, on peut avoir des retours à faire au créateur de contenu. Pour lui parler d’un souci ou bien d’une erreur que l’on a découverte par exemple. Si vous souhaitez faire des retours au créateur de la vidéo, n'hésitez pas à contacter l’auteur en vous rendant dans la section “A propos” de sa chaîne youtube. Ou bien en tentant de le joindre sur ses réseaux sociaux tout simplement, c’est quand même bien pratique des fois twitter !
Nous espérons que vous avez apprécié cet article, et que la vidéo Rodney Saint-Éloi : « Le verbe le plus utilisé en Haïti est “partir” » a répondu à toutes vos attentes. Nous avons d’autres vidéos de Le Point sur Allo Trends, vous pouvez les découvrir dès maintenant en utilisant la barre de recherche. Vous devriez vous débrouiller, c’est assez facile d’accès même pour un débutant !
On se retrouve bientôt pour un nouveau contenu sur Allo Trends, et en attendant on se dit Ciao à la prochaine !
À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo Rodney Saint-Éloi : « Le verbe le plus utilisé en Haïti est “partir” » publiée par la chaine Youtube Le Point :
Quand il fait triste Bertha chante, paru aux éditions Héloïse d’Ormesson et qui a figuré dans la sélection du prix France Télévisions 2022, est un roman de la vie, même s’il est en forme de tombeau pour une mère disparue trop tôt (72 ans), aux États-Unis, où vivait Bertha. Elle qui ne s’est jamais relevée d’une chute sur les marches de l’église. La mère de l’auteur est une mère courage comme tant d’Haïtiennes, femme noire modeste et travailleuse qui aura quatre enfants de pères différents. Saint-Éloi, né en 1963 dans la petite ville de Cavaillon en Haïti, homonyme de celle du sud de la France, est l’aîné des quatre, fruit d’une union improbable et fugace entre un pharmacien et la jeune Bertha, qui était employée dans sa famille. Choc des classes sociales et une relation père-fils qui tiendra dans la petite enveloppe remise par le premier au second. Une chance, un avenir en vue, dans le quartier, on appelle déjà le petit garçon « docteur », « ingénieur », ou encore « avocat »… Il a la meilleure éducation et le devoir de ne pas décevoir.
Dans ce roman grandement autobiographique, qui s’ouvre sur les obsèques, ô combien, révélatrices de ce que signifie l’exil, on voit grandir celui qui est avant tout poète, avec notamment Nous ne trahirons pas le poème et autres recueils (éd. Points, 2021), qui était une belle entrée en matière. Il est aussi éditeur, installé à Montréal, et a quitté Haïti en 2001. Tout un faisceau de parcours, et de belles leçons de vie, celle de la mère d’abord, éclairent son livre.
De passage à Paris pour installer en France le catalogue de sa maison d’édition Mémoire d’encrier (20 ans l’an prochain !), Rodney Saint-Éloi a réagi au micro du Point sur la situation catastrophique de son pays natal. Car l’auteur de Haïti, kenbe la ! (Haïti, redresse-toi !), écrit à la suite du tremblement de terre de 2010 (aux éditions Michel Lafon), avoue avoir « épuisé l’espoir » et renoncé au fantasme de reconstruire Haïti depuis l’exil. Il revient aussi sur ce que l’enquête du New York Times a tout récemment et puissamment médiatisé dans son enquête : la dette que les Haïtiens ont dû payer aux colons pour prix de leur indépendance (1804), bien à l’origine de leur malheur.
« Je suis très heureux que l’Occident le dise et l’assume : tout le monde en parle, nous le savions… Mais surtout, il n’y a pas que les étrangers, Français et Américains, qui sont responsables : nos élites locales le sont aussi », dit-il, en soulignant que le verbe le plus utilisé en Haïti est « partir ». Il n’en conseille pas moins aux jeunes de ce « pays pourri », comme il le nomme dans son livre, de vivre comme l’un des personnages (vrais) du roman, son grand-père, Tino : « Ne vivez pas trop loin de vos rêves. »