Chaque jour suffit ? C'est en tout cas ce qu'il faut se dire du côté de Meta (Facebook), un groupe qui fait régulièrement l'objet d'attaques et d'accusations - comme nous l'avons encore vu hier, lorsqu'une plainte a été déposée par des survivants rohingyas pour haine en ligne. Mais d'autres réseaux sociaux du groupe de Mark Zuckerberg en prennent aussi pour leur grade, Instagram étant régulièrement accusé ces derniers temps d'être toxique pour ses jeunes utilisateurs. Une relation néfaste avec les adolescents qui serait encore plus profonde qu'on ne le pensait jusqu'à présent, si l'on en croit ce nouveau rapport qui vient d'être publié !
Une étude du Tech Transparency Project montre à quel point il est facile pour les adolescents d'entrer en contact avec un dealer sur Instagram. Après avoir créé de faux comptes d'adolescents âgés de 13 à 17 ans, l'organisation a essayé d'entrer des mots-clés tels que "buyfentanyl" (pour acheter du fentanyl, un opioïde puissant). Le résultat était assez révélateur, puisque les comptes des adolescents se voyaient proposer des options vers des vendeurs avant même que le mot-clé ne soit entièrement écrit.
Et les algorithmes semblent travailler pour les dealers, car en plus de la recherche par mots-clés, lorsque les activistes s'abonnaient au compte d'un dealer, ils se voyaient proposer des comptes d'autres trafiquants de drogue. "Je dirais qu'Instagram est l'un des pires endroits où les enfants sont exposés à ce type de contenu", a commenté Tim Mackey, professeur et fondateur d'une société qui suit la vente de drogues illégales sur Internet, à CNBC.