Dentelles, string, lingerie : les incroyables péripéties des ouvrières Lejaby

Comme beaucoup d’internautes, vous attendiez depuis plusieurs heures la dernière vidéo de Investigations et Enquêtes, sachez que votre attente va enfin pouvoir prendre fin, la vidéo est maintenant disponible depuis le 17 décembre 2018 !

Et oui, encore un article aujourd’hui à propos de la chaîne Youtube Dentelles, string, lingerie : les incroyables péripéties des ouvrières Lejaby, vous commencez à en avoir l’habitude vous qui suivez assidûment Allo Trends depuis tant d'années déjà ! L'intérêt pour cette chaîne ne cesse de croître au fil des années et nous sommes très heureux de vous la partager une nouvelle fois. Voilà pourquoi nous vous écrivons aujourd’hui cet article, car on sait déjà que cela va susciter votre intérêt.

Pour regarder la vidéo Dentelles, string, lingerie : les incroyables péripéties des ouvrières Lejaby qui a été postée aujourd’hui par la chaîne Youtube Investigations et Enquêtes, cliquez sur la vidéo juste en haut. Vous pourrez ainsi la découvrir en streaming gratuitement directement sur notre site !

Et comme on pouvait s’y attendre, la dernière vidéo de la chaîne Youtube Investigations et Enquêtes fait un tabac sur les premiers retours qu’on a pu lire ! Elle réussit à intéresser de nombreux internautes, ce qui n’est pas toujours facile au vu de la quantité de contenus qu’on trouve maintenant sur internet ainsi que sur les applications telles que TikTok, Facebook ou Instagram.

A la télévision, il est très difficile de rentrer en contact avec les animateurs ou bien même les producteurs d’une émission. Sur internet c’est beaucoup plus facile de contacter un vidéaste lorsqu’on souhaite lui faire des retours à propos d’une vidéo publiée sur Youtube ! Par contre, même si vous trouvez l’adresse email d’un Youtuber en vous rendant dans la section “A propos” de sa chaîne Youtube, rien ne vous garantit qu’il va vous répondre… Essayez dans ce cas de le contacter sur les réseaux sociaux, la plupart utilisent Twitter, d’autres Instagram, les plus vieux sont quant à eux toujours sur Facebook !

Nous espérons que vous avez apprécié cet article, et que la vidéo Dentelles, string, lingerie : les incroyables péripéties des ouvrières Lejaby a répondu à toutes vos attentes. Le saviez-vous ? Sur Youtube, vous pouvez trouver d’autres vidéos de Investigations et Enquêtes qui ont pu être uploadé par d’autres utilisateurs et qui ne sont pas encore référencés sur Allo Trends. Si jamais vous êtes curieux, allez y faire un tour, on ne sait jamais !

Mesdames et messieurs, nous arrivons à la fin de cet article Allo Trends, nous espérons que vous avez pris beaucoup de plaisir à lire, enfin au moins autant que nous on a eu à l’écrire !

À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo Dentelles, string, lingerie : les incroyables péripéties des ouvrières Lejaby publiée par la chaine Youtube Investigations et Enquêtes :

Les petites mains de Lejaby, incarnation du made in France, ont défrayé la chronique pendant de longues semaines lors de la dernière campagne présidentielle. La marque est devenue un des symboles du naufrage de l’industrie en France.

Dans ses années fastes, Lejaby comptait huit usines, en Rhône-Alpes et en Auvergne. Fondée en 1930, Lejaby devient très vite une marque de lingerie mythique. Rachetée en 1961 par les frères Bugnon, elle devient une entreprise internationale et s’exporte partout en Europe et aux États-Unis. Dans les années 80, Lejaby est un des leaders mondiaux de la lingerie et emploie 1 200 salariés. Mais à la mort du PDG Maurice Bugnon en 1996, Lejaby est rachetée par un fond de pension américain. 7 ans plus tard, il délocalise 80% de la production et ferme quatre usines, sans se soucier des petites mains qui font la réputation mondiale du made in France. La marque perd son identité et c’est le début de la fin. L’épilogue a lieu le 18 janvier 2012 à Lyon. Ce jour-là au Tribunal de Commerce, Lejaby est liquidée. Un repreneur est désigné : Alain Prost et ses partenaires rachètent la marque pour 4 millions d’euros. D’emblée, le nouveau patron annonce des décisions radicales. Pour sauver ce qu’il reste de l’entreprise, Alain Prost doit fermer un site, celui d’Yssingeaux, et licencier les 93 salariés. Dans un climat extrêmement tendu, en pleine campagne présidentielle, c’est la goute d’eau qui fait déborder le vase : Lejaby devient le symbole de la casse sociale provoquée par les délocalisations. Les médias s’emparent de l’histoire, les couturières occupent l’usine.

Un feuilleton social qui tient la France entière en haleine pendant plusieurs semaines. Sans relâche, les petites mains de Lejaby vont alors se battre pour sauver leur emploi et leur usine. Ce combat, nous l’avons vécu avec elles, de l’intérieur.

Nous nous sommes immergés pendant plusieurs mois au sein de 3 sites de l’ancienne marque de lingerie. Nous avons suivi les salariés, mais aussi les patrons et les syndicalistes. Dans l’un des sites, à Rillieux-la-Pape, Alain Prost, le repreneur, a conservé 193 salariés et se lance dans un défi presque impossible : sortir une nouvelle collection haut de gamme en un temps record. Pour convaincre les acheteurs des grandes enseignes, il doit faire défiler ses créations au salon international de la lingerie qui a lieu dans 6 mois. « C’est un défilé qui est vital pour nous. On essaye de faire nos premiers pas dans le monde du luxe, et c’est compliqué ! » Nicole Mendez avait 22 ans quand elle est arrivée chez Lejaby. Pour cette syndicaliste, le projet d’Alain Prost est un suicide industriel. « Ce n’est pas demain qu’on va arriver à sortir une nouvelle collection, ce n’est pas possible ! Il nous faut 18 mois de développement pour une collection ! ». À Yssingeaux, 93 femmes ont été licenciées ; des femmes en colère qui votent pour l’occupation leur usine jusqu’à nouvel ordre. Jacqueline, ouvrière depuis 36 ans, crie son désespoir. « Ce matin j’avais les boules de me lever, mais j’ai dit je serai quand même à l’heure pour pointer et j’étais à l’heure pour pointer ! Ils ont profité de nous, c’est du fric, du fric tout le temps du fric, et puis l’ouvrier c’est de la merde, on le balaye et puis voilà ! ».

Productions Tony Comiti. Auteur : Manolo d ’ Arthuys. -

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