Petit flash-back en 2018, lorsque le public a fait la connaissance d'Aude, éleveuse de vaches laitières en Bretagne. La jeune agricultrice participait à la treizième saison de l'une des émissions préférées des Français : L'Amour est dans le pré. Melty l'avait d'ailleurs rencontrée lors d'une réunion exclusive ! Aujourd'hui, Aude fait parler d'elle parce qu'elle a lancé un pas de côté. Elle a partagé cette pique justifiée avec sa communauté sur Instagram. La raison en était un article dans lequel Laetitia, l'agricultrice, affirmait fermer le magasin pour "commencer une nouvelle vie". Il n'en fallait pas plus pour qu'Aude exprime sa colère, mais aussi sa tristesse.
Ce n'est plus un secret pour personne, les agriculteurs français vont mal. Ces dernières années ont été marquées par de tristes événements dans le monde agricole et notamment par de nombreux suicides. Guillaume Canet avait raconté l'histoire d'un agriculteur désespéré dans son film Au Nom de la Terre. Alors que certains choisissent la mort, d'autres optent pour la vie. C'est le cas de Laetitia, qui a choisi de "commencer par la vie". Ces mots ont déclenché la colère d'Aude, qui a qualifié les agriculteurs d'"esclaves de notre monde". Une expression appuyée par les hashtags esclaves et esclavage.
Ce déséquilibre entre une charge de travail trop importante et un revenu trop faible est un véritable problème dans la vie des agriculteurs français. Aude le confirme à nouveau dans un billet d'avril 2021, expliquant qu'elle travaille de 5h20 à 23h, sept jours sur sept. Et oui, dans L'Amour est dans le pré, tout n'est pas qu'amour sur un air de James Blunt... La vie des agriculteurs est clairement menacée par le système et cela fait peur. Surtout quand on sait que Laetitia ferme une exploitation dont le fromage a été primé. Une annonce qui devrait décourager de nombreux agriculteurs. Aude ne cesse d'ailleurs de répéter que ce que ressent Laetitia est un sentiment partagé par de nombreux agriculteurs. "C'est ce que beaucoup ressentent, moi aussi. Continuer ou arrêter, vivre ou survivre ?