Il est toujours bon d'avoir quelqu'un sur qui on peut compter. Un sidekick, un ami, une personne qui nous aide à surmonter les événements et les obstacles qui peuvent se dresser sur notre chemin. C'est la même chose dans les jeux vidéo : le héros que l'on incarne a souvent un sidekick, un personnage non jouable qui nous aide dans notre aventure. Le problème, c'est qu'on ne peut pas toujours faire confiance à tout le monde : La preuve en est avec ces fidèles compagnons qui peuvent s'avérer plus problématiques qu'autre chose...
Le fidèle destrier de Geralt de Riv est plein de bonnes intentions : Il apparaît quand on l'appelle, il nous aide à traverser le monde de The Witcher 3 plus rapidement, etc. Mais il a aussi ses soucis : parfois, tu l'appelles et il reste coincé dans la branche d'un arbre ou à des kilomètres de là, alors que tu attends qu'il daigne rentrer à la maison. Et ça, c'est quand il ne te renverse pas pendant que tu le chevauches...
Tails est sans aucun doute l'un des compagnons les plus importants de Sonic. Mais dans Sonic 3, il souffre d'un gros problème : son IA est tout simplement horrible. Par exemple, nous essayons de faire un saut de folie avec Sonic en suivant une certaine trajectoire, et Tails revient pour nous faire voler un peu plus loin et nous faire tomber dans un trou ou une zone dangereuse. Parfois, il vaut mieux ne pas vouloir aider tout le temps !
Dans un jeu comme Resident Evil 5, les munitions et les réserves sont particulièrement importantes. C'est pourquoi le joueur fait très attention à les utiliser avec parcimonie. C'est alors qu'interviennent Sheva et son IA dévastatrice, qui n'en ont absolument rien à faire et qui consomment toutes les ressources que tu as pu garder jusque-là. On ne peut pas rêver d'un pire sidekick.
Tout au long du jeu Bravely Default, la fée Airy semble aider les protagonistes à accomplir leurs missions. Mais ce n'est qu'une illusion : à la fin du jeu, on se rend compte que c'est en réalité Airy qui contrôlait le joueur pour atteindre ses propres objectifs maléfiques. Un compagnon aussi proche qui nous trahit juste avant la fin du jeu, c'est un sacré crève-cœur.
Nous détestons toujours les missions dans lesquelles nous devons accompagner quelqu'un. C'est une chose récurrente dans les jeux et toujours infernalement difficile à supporter. Mais dans Silent Hill 2, nous avons la pire de toutes : Nous devons escorter Maria, mais elle doit être protégée des attaques de l'environnement. Si on n'y arrive pas, le jeu est terminé. Le problème, c'est que Maria a une mauvaise habitude : elle se met en travers de la route de notre héros lorsqu'il avance, ce qui rend la protection beaucoup plus difficile.