À QUI PROFITENT VRAIMENT LES SONDAGES ?

Comme beaucoup d’internautes, vous attendiez depuis plusieurs heures la dernière vidéo de Le Média, sachez que votre attente va enfin pouvoir prendre fin, la vidéo est maintenant disponible depuis le 7 novembre 2021 !

Comme vous le savez, ce n’est pas la première fois qu’on parle de la chaîne Youtube Le Média sur Allo Trends, et à chaque fois ça vous captive toujours autant ! En même temps, on vous comprend, les contenus qu’on y trouve sont tout simplement uniques. C’est pour cette raison que l’on vous en parle en ce jour car cette nouvelle vidéo pourrait piquer votre intérêt.

Comme bien souvent lorsque la chaîne Youtube Le Média poste un nouveau contenu sur internet, vous pouvez le trouver sur notre site. Pour regarder la toute dernière vidéo qui s’appelle “À QUI PROFITENT VRAIMENT LES SONDAGES ?”, c’est juste en haut !

Depuis plusieurs heures, beaucoup d’internautes parlent de cette nouvelle vidéo sur les réseaux sociaux et elle fait aussi réagir les gens sur de nombreux forums de discussion. Ce n’est pas la première fois que la chaîne Youtube Le Média sort une vidéo qui fait parler d’elle, et nous connaissons votre grand intérêt pour ce style de contenus.

Il peut exister une hypothèse où vous avez besoin de contacter le vidéaste auteur de cette vidéo pour lui faire part de vos critiques, remarques ou bien conseils. C’est pour cela que Youtube a mis en place une section "À propos" qui vous permettra de contacter tous vos youtubers préférés ainsi que toutes les chaînes dont vous avez besoin. Dans l'hypothèse où malgré ces conseils vous n’arrivez pas à joindre la chaîne souhaitée, il vous reste les réseaux sociaux comme twitter où il est très simple d’envoyer un message pour faire remonter une information.

Normalement si vous êtes encore en train de lire cet article, c’est que la vidéo À QUI PROFITENT VRAIMENT LES SONDAGES ? a dû vous faire plaisir et qu’on ne s’est pas trompé en vous incitant à la regarder. Vous avez déjà regardé la vidéo en entier ? Pensez à checker notre site pour trouver d’autres contenus liés à Le Média, on en a pas mal de disponible et de nouvelles vidéos arrivent très prochainement, faites nous confiance !

Les amis, c’est déjà la fin de ce petit édito, à bientôt pour un nouvel article sur Allo Trends !

À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo À QUI PROFITENT VRAIMENT LES SONDAGES ? publiée par la chaine Youtube Le Média :

Dans notre contexte de pré-campagne, les sondages semblent jouer un rôle déterminant : certaines candidatures sont crédibilisées, d’autres sont déjà qualifiées de “petites candidatures”. Être bien placé dans les intentions de vote, c'est déterminant pour prendre le leadership d’une alliance, capter le “vote utile”, et même pour réclamer des désistements.

Les sondages sont non seulement un enjeu dans la compétition entre organisations politiques, mais aussi dans la compétition interne aux organisations politiques. Avant, pour être désigné candidat, il fallait être bien placé dans l'appareil du parti. Désormais c'est surtout avoir la côte dans les sondages qui permet de faire la différence.

Par un genre de “vote utile interne”, les adhérents ou les sympathisants font leur choix non seulement en cherchant celui qui représente le mieux leur sensibilité, mais aussi en pensant à celui qui est déjà le plus populaire auprès du grand public, afin de l’emporter par la suite.

Aujourd'hui on a donc une situation politique où les partis ne jouent plus de la même manière leur rôle dans la détermination des élites gouvernantes. Situation que le philosophe Bernard Manin appelle la “démocratie du public”.

Dans son livre Principes du gouvernement représentatif, paru en 1995, Manin retrace les origines historiques et théoriques de notre régime politique. Il analyse la manière dont s’organise le rapport entre gouvernants et gouvernés.

À la fin du 18e siècle on pensait que si l’on voulait instaurer une démocratie, un gouvernement du peuple par lui-même, il fallait mettre en place des dispositifs comme la participation directe des citoyens, le tirage au sort des gouvernants, le mandat impératif, la révocabilité des dirigeants. Or le régime dont on a hérité - que Manin appelle "gouvernement représentatif" - a précisément été pensé (par Madison et Sieyès notamment) et construit en opposition à de tels dispositifs démocratiques.

Le gouvernement représentatif est un mélange d'éléments démocratiques, et d'éléments aristocratiques, un mélange entre participation populaire et élitisme. Ce sont bien les citoyens ordinaires qui désignent les dirigeants (élément démocratique), mais une fois élus, les dirigeants prennent leurs décisions de manière autonome (élément aristocratique).

Manin distingue trois grandes époques du gouvernement représentatif : le parlementarisme au XIXe, la démocratie de partis au XXe avec l’installation du suffrage universel, et la démocratie du public vers les années 1970 avec le développement des médias de masse.

Ce qui nous intéresse c’est de savoir si le passage de la “démocratie de partis” à la “démocratie du public” donne plus ou moins d'autonomie de décision aux dirigeants, et aux candidats aux élections. Manin penche pour la première option : dans la démocratie du public, les dirigeants (président, ministres, députés, etc.) gagnent en autonomie sur les citoyens qui les ont désignés, par rapport au temps de la démocratie de partis.

Dans la “démocratie de partis” les partis politiques reflétaient les intérêts de classe, les différents blocs sociaux, et le personnel politique s'y conformait. Les clivages sociaux s’imposaient aux candidats via le parti.

Mais il s’est produit un certain nombre de bouleversements entre l'après-guerre et les années 90 : transformations du monde du travail, le perte d'influence de la religion dans la société, la chute du bloc de l'Est, l'essor d'un média de masse comme la télévision, la moindre affiliation des journaux aux organisations politiques, etc.

On a alors assisté à un effritement des fidélités partisanes : l’électorat se détermine moins à partir de sa condition socio-culturelle qu’au cas par cas, selon le type d’élection, de la personnalité, des thèmes proposés. En d'autres termes, on a un électorat plus volatil.

En “démocratie du public”, l’opinion publique s’éparpille en une multitude d'enjeux, qui ne recoupent pas parfaitement les blocs idéologiques plus homogènes et cohérents que proposent les partis. L’état de l’opinion publique peut ne plus coïncider avec ce que votent les gens.

Article en intégralité à lire sur http://www.lemediatv.fr


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