L'année prochaine, la Coupe du monde de football au Qatar aura lieu pendant l'hiver et se terminera le 18 décembre. Alors que l'événement fait l'objet de nombreuses controverses, notamment en ce qui concerne les travailleurs exploités pour la construction des infrastructures, la compétition est à nouveau pointée du doigt. En effet, dans le pays, l'homosexualité n'est pas autorisée et peut même être punie d'une peine allant jusqu'à sept ans de prison. En ce qui concerne les musulmans LGBTQIA+, ils peuvent être condamnés à mort. Une situation qui a inquiété de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme et la majorité des pays participants. Le président du comité d'organisation de la Coupe du monde de football 2022, Nasser Al-Khater, a réagi à ces inquiétudes.
Nasser Al-Khater a assuré que les supporters LGBTQIA+ auront le droit de voyager dans le pays et d'assister aux matches. Certes, le pays a affirmé qu'il garantirait leur sécurité, mais ils devront remplir une condition qui en a étonné plus d'un.
"Les manifestations publiques d'affection sont mal vues, et cela vaut pour tout le monde", a déclaré le président du comité d'organisation de la Coupe du monde de football 2022. "Le Qatar et les pays environnants sont beaucoup plus pudiques et conservateurs. (...) Tout comme nous respectons les différentes cultures, nous attendons d'eux qu'ils fassent de même avec la nôtre", a-t-il ajouté. En bref, il sera interdit à tous les supporters de se tenir la main ou même de s'embrasser. Le joueur de l'Adelaide United Football Club, Josh Cavallo, qui a récemment fait son coming out, a avoué qu'il avait peur de se rendre au Qatar l'année prochaine.