C'est un fait, malgré leur caractère pratique, les plateformes de streaming sont régulièrement critiquées pour leur "dévoration" des productions plus traditionnelles. Comme nous le savons, Netflix - qui se développe par ailleurs en collaboration avec d'autres géants comme Spotify - a concentré la plupart des attaques en France, notamment de la part de l'industrie cinématographique qui voit dans le géant américain un concurrent déloyal. L'accord qui vient d'être trouvé avec le groupe cinématographique, mais aussi avec d'autres grandes plateformes made in USA dans le même domaine, va en réjouir certains.
Netflix a signé, avec Apple TV, Prime Video et Disney +, plusieurs conventions avec le CSA concernant leurs obligations d'investissement dans le secteur audiovisuel français. Ils doivent consacrer 16% de leur chiffre d'affaires au cinéma français (200 à 240 millions d'euros) et 4% (50 à 60 millions d'euros) au théâtre.
Le plus gros contributeur est bien sûr Netflix, puisque le spécialiste américain de la SVOD va investir environ 200 millions d'euros par an, pour un budget annuel estimé entre 250 et 300 millions d'euros. Le président du CSA, Roch-Olivier Maistre, a déclaré que "c'est un moment important pour l'exception culturelle française".