Comme vous le savez, ce n’est pas la première fois qu’on parle de la chaîne Youtube Dernieres Nouvelles Game sur Allo Trends, et à chaque fois ça vous captive toujours autant ! En même temps, on vous comprend, les contenus qu’on y trouve sont tout simplement uniques. Et c’est pour cela qu’on vous en parle aujourd’hui, cette toute nouvelle vidéo devrait vous intéresser.
Comme bien souvent lorsque la chaîne Youtube Dernieres Nouvelles Game poste un nouveau contenu sur internet, vous pouvez le trouver sur notre site. Pour regarder la toute dernière vidéo qui s’appelle “Charles Mills: Le contrat racialisé”, c’est juste en haut !
Là vidéo est à peine postée depuis moins d’une heure qu’elle fait actuellement extrêmement parler d’elle sur le web. D’habitude les nouvelles vidéos de la chaîne Youtube Dernieres Nouvelles Game font bien moins parler. Bientôt en tendances ? C’est en tout cas tout le mal qu’on lui souhaite vu le boulot que fait cette chaine depuis de nombreuses années déjà !
Il peut exister une hypothèse où vous avez besoin de contacter le vidéaste auteur de cette vidéo pour lui faire part de vos critiques, remarques ou bien conseils. Lorsqu’on souhaite envoyer un petit mot à un créateur de contenu sur internet, le plus souvent on utilise son adresse email tout simplement ! Vous pouvez l’obtenir en vous rendant sur sa page Youtube, rubrique “A propos”. Mais attention, ils ne lisent pas tous leur boite mail, dans ce cas passez par Twitter.
On est bientôt à la fin de la news sur la vidéo Charles Mills: Le contrat racialisé, toute l’équipe Allo Trends espère que vous l’avez trouvé intéressante à lire. Vous avez déjà regardé la vidéo en entier ? Pensez à checker notre site pour trouver d’autres contenus liés à Dernieres Nouvelles Game, on en a pas mal de disponible et de nouvelles vidéos arrivent très prochainement, faites nous confiance !
Il est maintenant temps de nous quitter, merci d’avoir lu cet article, on se revoit très vite sur Allo Trends !
À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo Charles Mills: Le contrat racialisé publiée par la chaine Youtube Dernieres Nouvelles Game :
#CharlesMills #contrat #racialisé
https://gotopnews.com/post/1731779
Dans cette série, notre collaborateur Jérémie McEwen nous présente des essayistes qui pensent le monde contemporain Jérémie Mcewen Collaboration spéciale J'ai lu ce livre, The Racial Contract, comme j'ai lu les classiques de la philosophie il y a 20 ans à l'université. En trouvant les idées présentées très pertinentes, mais en soupirant un peu. C'est un livre dense, un véritable traité philosophique, dont j'étais loin de tomber amoureux comme je peux le faire aujourd'hui des essais littéraires. Pourtant, quand je l'ai resoumis, je me suis dit : voilà une nouvelle lecture obligatoire pour tout penseur digne ce nom, et voilà un nouveau nom d'auteur qui sera au tableau de mes propres cours au cégep jusqu'à la fin ma carrière. Le livre peut être résumé par trois idées. Nous sommes tous signataires tacites d'un contrat avec l'Etat qui assure notre sécurité. Ce contrat nous donne des droits, des devoirs, etc. Cette première idée est empruntée aux théoriciens classiques du contrat social, Hobbes et Rousseau en tête. Charles Mills critiquera sévèrement ces théoriciens, mais reste profondément attaché à cette idée de contrat. Le contrat social classique se veut neutre et abstrait, c'est-à-dire que personne ne s'est vraiment assis à une table pour dire "oui, je signe" le jour où il a obtenu son permis de conduire, mais nous sommes néanmoins tenus à parts égales par le contracter. Contrairement à ce qu'il prétend, le contrat social classique n'est en fait pas neutre et abstrait. Ses ficelles sont tirées par une classe de citoyens racistes, qui excluent de leurs desseins ceux qu'ils ne considèrent pas comme leur appartenant. Il s'agit donc d'un contrat racialisé. Je me suis retourné dans mon bureau au cégep pour résumer la thèse à ma jeune collègue, celle qui a un exemplaire du Deuxième sexe de Simone de Beauvoir assis en permanence sur sa table. Elle a dit : « Bien sûr. J'ai dit : "D'accord." Je soupirai, puis poursuivis ma lecture. Les exemples ne manquent pas, au fond des textes de tous ces penseurs classiques du contrat social, d'un racisme décomplexé et désastreux. Les exemples ne manquent pas non plus dans l'histoire nord-américaine pour se convaincre de la réalité, du fait incontournable que nos sociétés sont bâties sur le sang de personnes considérées comme des sous-personnes. On remarquera sans doute que j'ai mis, dans le titre de cet article, « racialisé » et non « racialisé » comme le fait Mills. Ce deuxième mot, encore utilisé dans le pays de l'auteur du livre, prête à confusion. Cela peut laisser penser nous nous référons à une réalité biologiquement déterminée, alors que l'auteur insiste sur le fait ces divisions raciales sont plutôt celles imposées par le pouvoir en place. « Racisé » souligne mieux cette nuance au Québec à mon avis. Le traducteur de la première version française du livre, Aly Ndiaye, alias Webster, a voulu garder au maximum le lien avec la langue d'origine de l'auteur et donc gardé "racial". En lisant une première version la traduction celui qui tient à dire qu'il n'est "ni traducteur ni philosophe", une conseillère philosophique, Ryoa Chung, lui fait part son inquiétude face à certaines envolées qui s'écartent l'original. texte. "En philosophie, les mots sont importants", aurait-elle plaidé, ramenant Webster à un peu plus de sobriété et de sécheresse textuelle. Au profit de la justesse philosophique du texte, sans doute, mais au prix du plaisir de lecture, je crois. J'avais quelques réserves sur le sujet, dont j'ai discuté avec le traducteur au téléphone. Webster est un ami, nous préfacons mutuellement les livres de l'autre, j'ai eu la confiance de bonne foi au téléphone. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Aly Ndiaye, alias Webster, a traduit la première version française du Contrat racial de Charles Mills. Les exemples donnés de contrat racialisé, dans la majorité des cas, sont américains. Mais l'auteur tient à revendiquer une portée universelle pour sa thèse : il est philosophe, après tout. Et si l'on se fie à l'écrasante majorité des échos de son texte , c'est un penseur américain qui pense l'Amérique. Webster a compris mes réserves, mais m'a quand même donné en retour des exemples canadiens de contrat racialisé, en ce qui concerne certaines politiques d'immigration, par exemple. J'ai aussi pensé à la Loi sur les Indiens, bien sûr. Quoi qu'il en soit, la thèse peut s'exporter, mais je reste sceptique sur l'idée de tout universel en philosophie. Vingt-six ans après les événements, le mouvement Black Lives Matter va bien plus loin que Mills, qui reste attaché à la pensée libérale du contrat social . Et si, justement, c'était l'idée même de contrat qui était viciée ? Webster abondait à mon avis : tout cela peut être pensé beaucoup plus radicalement, dans un questionnement sur le capitalisme lui-mêm