Beaucoup d’entre-vous nous suivent depuis bien longtemps sur Allo Trends, et vous savez déjà que nous partageons très régulièrement les nouveaux contenus vidéos de la chaîne Youtube Dernières Meta-Nouvelles dont notre communauté est extrêmement friande. C'est pourquoi nous avons décidé de faire un billet sur le sujet, car nous sommes sûrs que vous apprécierez cette nouvelle vidéo.
Voici donc aujourd’hui la dernière vidéo de la chaîne youtube Dernières Meta-Nouvelles. Elle s’appelle Épidémie invisible | Isabelle et son petit quart-temps et comme vous vous en doutez, elle intéresse déjà beaucoup les internautes. Vous pouvez la retrouver juste ici.
Très bons retours pour le moment pour la dernière vidéo de la chaîne Youtube Dernières Meta-Nouvelles, même si c’est souvent le cas sur les commentaires qu’on retrouve sur cette chaîne que les internautes adorent depuis bien longtemps déjà. Si les retours continuent à être aussi positifs, l'algorithme de Google pourrait décider de la proposer à de nombreux internautes.
Ce qui est pratique avec internet, c’est que lorsqu’on a un souci avec un contenu, on peut très facilement rentrer en contact avec son auteur pour lui en faire part. Cependant, rien ne vous garantit qu’il vous répondra. Mais qui ne tente rien n’a rien ! Pour entrer en contact direct avec un vidéaste, essayez de trouver ses réseaux sociaux et envoyez lui un message public ou privé. Vous pouvez aussi trouver le mail d’un Youtuber sur sa chaîne Youtube en cliquant sur “A propos”. Vous obtiendrez ainsi sa précieuse adresse email.
Toute la rédaction souhaite que vous ayez aimé cet article, ainsi que la vidéo Épidémie invisible | Isabelle et son petit quart-temps que vous avez découvert aujourd’hui à nos côtés. Avant de se dire au revoir, on vous rappelle quand même que vous pouvez regarder d’autres vidéos de Dernières Meta-Nouvelles en naviguant sur Allo Trends. Bien qu’on ait pas encore autant de contenus que Youtube, on y travaille chaque jour pour vous offrir le meilleur d’internet !
Les amis, c’est déjà la fin de ce petit édito, à bientôt pour un nouvel article sur Allo Trends !
À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo Épidémie invisible | Isabelle et son petit quart-temps publiée par la chaine Youtube Dernières Meta-Nouvelles :
# #Épidémieinvisible #Isabelle #petitquarttemps
https://gotopnews.com/post/568783
Nous cherchions Sara-Jane depuis quatre jours lorsque deux policiers se sont présentés devant son père à Ottawa. « Il n'y a pas de moyen facile de vous dire ce que je dois vous dire… Votre fille a été retrouvée morte dans son dortoir. »
Sara-Jane Béliveau avait 24 ans et avait la vie devant elle. Étudiante en droit et en développement international à l'Université d'Ottawa, elle voulait changer le monde. Jusqu'à ce que son monde s'effondre et qu'une overdose le mène à la mort. Son père Alain, sous le choc, n'a pas voulu le croire. « Ma fille est morte ? Ma petite fille que je tenais dans mes bras quand elle était bébé ! Ma belle grande fille... morte ? »
La voix de sa mère, Isabelle Fortier, se brise alors qu'elle me parle de ce jour de mai 2019 où son ex-conjoint, le père de Sara-Jane, l'a appelée. Choc. Le torrent de larmes. Puis l'annonce de la terrible nouvelle à son fils, fou d'inquiétude pour sa sœur qui ne répondait plus à son portable. Quand il a su, il a crié. Un cri déchirant que la mère évoque dans un murmure. Comme si elle essayait d'arracher au silence une douleur indicible. Isabelle, qui a fait un certificat en toxicomanie après le décès de sa fille, répète souvent : Sara-Jane n'est pas seulement victime de nos politiques inefficaces en matière de santé mentale et de drogue, mais elle est aussi victime du regard mal informé que nous portons la chose. En réalité, c'est la stigmatisation qui a tué Sara-Jane. Isabelle Fortier, dont la fille est décédée d'une overdose
S'il en avait été autrement, sa fille, qui souffrait de trouble anxieux et de trouble de la personnalité borderline, aurait pu parler ouvertement de sa consommation de drogue. Elle aurait pu obtenir l'aide dont elle avait besoin. Elle ne se serait pas heurtée aux portes tournantes du système de soins de santé. « Le système a échoué dans le cas de Sara-Jane. À quatre reprises, elle aurait pu être prise en charge efficacement et cela n'a pas été fait. Cela a entraîné une détérioration de son état mental et une augmentation de sa consommation, qui était sa façon de se soigner. »
Pour de nombreux parents endeuillés, la stigmatisation se poursuit après le décès de leur enfant. Ils n'auront pas droit à la même empathie et au même soutien que si leur enfant était mort d'un cancer. Comme si la mort par overdose était moins « noble ». Comme si la toxicomanie n'était pas perçue comme un véritable problème de santé, mais comme un échec personnel. En plus d'oublier ce que montre clairement le rapport de Philippe Mercure que nous avons publié samedi : personne n'est à l'abri d'une overdose. « Même si notre enfant ne souffre pas d'un problème d'addiction ou de santé mentale, il peut, par exemple, consommer de manière récréative et s'exposer aux mêmes risques. »
En mémoire de Sara-Jane, Isabelle remue ciel et terre depuis plus de trois ans pour changer les choses. Elle a rejoint le groupe Moms Stop the Harm, lancé en Colombie-Britannique en 2016 par des mères endeuillées. Ils étaient trois au départ. Plus de 4 000 personnes ont rejoint le groupe depuis. Les mères d'abord, mais aussi les pères, les frères, les sœurs, les amis... Des personnes qui ont vu des êtres chers mourir par overdose et qui veulent en finir avec la stigmatisation et le silence. Isabelle, qui vit à Montréal, se sent privilégiée d'avoir été bien entourée pour vivre son deuil et de pouvoir en parler sans se sentir jugée. Mais elle constate au sein de ce groupe pancanadien que trop de parents endeuillés, surtout à l'extérieur des grandes villes et dans les milieux plus conservateurs, vivent ce type de deuil dans un isolement complet. « Parfois, il y a des membres de la famille qui ne leur parlent plus. Il y a aussi des mères qui ont reçu des lettres anonymes de personnes du quartier. Des lettres vraiment pas bien, remplies de jugement… »
La situation est certainement différente au Québec, où on parle de réduction des méfaits, où il y a des sites d'injection supervisée et où la naloxone, un antidote aux surdoses d'opioïdes, est gratuite. Malgré ces avancées, Isabelle peine toujours à rallier les gens autour de sa cause. « Il y a encore quelque chose qui est tabou. »
Constatant qu'il n'y avait presque rien au Québec pour aider les proches endeuillés après un décès par surdose, Isabelle a travaillé à mettre sur pied un premier groupe de soutien au deuil en français animé par des pairs aidants. Le projet n'est pour l'instant que virtuel, faute de personnel. Il ne remplace pas le soutien de professionnels de la psychologie. Mais c'est déjà un pas dans la bonne direction. La stratégie nationale de prévention des surdoses du gouvernement Legault comprend le renforcement des mesures de soutien aux personnes endeuillées. Isabelle a l'intention de le harceler pour que cela se produise. Et après deux heures