Marie Sabot de We Love Green : "Les gens se comportent mieux quand ils mangent bien au festival"

Nous avons découvert avec grand intérêt le 7 juin 2022 sur la chaîne Youtube de Dernières Meta-Nouvelles une nouvelle vidéo qui pourrait vous intéresser.

La plupart de nos membres suivent de manière assidue nos articles sur Allo Trends, vous n'êtes donc pas très surpris que nous vous parlions aujourd’hui de la chaîne Youtube Dernières Meta-Nouvelles ! Les vidéos qui y sont diffusées intéressent grandement internet depuis pas mal de temps déjà. Parfois on hésite à écrire un article car on ne sait pas s' il vous plaira, mais aujourd'hui nous savons que cette vidéo vous intéressera.

Voici donc aujourd’hui la dernière vidéo de la chaîne youtube Dernières Meta-Nouvelles. Elle s’appelle Marie Sabot de We Love Green : "Les gens se comportent mieux quand ils mangent bien au festival" et comme vous vous en doutez, elle intéresse déjà beaucoup les internautes. Vous pouvez la retrouver juste ici.

Cette vidéo fait actuellement le buzz sur internet et pourrait peut être se retrouver dans les tendances de Youtube. Elle a été publiée il y a quelques heures par le vidéaste de la chaîne Youtube Dernières Meta-Nouvelles qui publie très régulièrement des vidéos similaires au contenu dont nous vous parlons aujourd’hui.

Ce qui est pratique avec internet, c’est que lorsqu’on a un souci avec un contenu, on peut très facilement rentrer en contact avec son auteur pour lui en faire part. Beaucoup de gens galèrent à contacter les créateurs de contenus sur internet, mais sur Youtube c’est pourtant très simple, il suffit juste de se connecter sur la chaîne en question, et d’aller dans la partie “A propos” pour trouver l’adresse email que vous cherchez ! Cependant Twitter reste toujours une très bonne alternative qui fonctionne relativement bien pour entrer en contact avec un Youtuber.

Vous avez maintenant toutes les informations sur la vidéo Marie Sabot de We Love Green : "Les gens se comportent mieux quand ils mangent bien au festival", on espère que ça vous convient et que vous y avez trouvé votre intérêt. Vous avez déjà regardé la vidéo en entier ? Pensez à checker notre site pour trouver d’autres contenus liés à Dernières Meta-Nouvelles, on en a pas mal de disponible et de nouvelles vidéos arrivent très prochainement, faites nous confiance !

Nous on se retrouve très prochainement pour un nouvel article sur Allo Trends, à bientôt !

À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo Marie Sabot de We Love Green : "Les gens se comportent mieux quand ils mangent bien au festival" publiée par la chaine Youtube Dernières Meta-Nouvelles :

La directrice du festival We Love Green, dont la dixième édition se tient du 2 au 5 juin au bois de Vincennes, s’emploie à ce que rassemblement musical rime avec restauration de qualité.
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Marie Sabot, directrice du festival We Love Green. JULIE BALAGUÉ POUR M LE MAGAZINE DU MONDE

Si j’aime tant les oreillettes, ce n’est pas parce que je suis une femme de son, mais parce que je suis une fille du Sud, et c’est un dessert emblématique de la Provence de mon enfance : ce sont de très fines lamelles de pâte frite, parfumée à la fleur d’oranger, que l’on offre traditionnellement à Noël. C’est un souvenir puissant qui me ramène à des moments de bonheur partagé, en famille dans notre maison en Provence, où j’ai grandi. Nous préparions les oreillettes avec ma mère, ma grand-mère et ma tante, et même mon arrière-grand-mère.

Pour faire les oreillettes, il faut une grande table de ferme, sur laquelle on étale la pâte jusqu’à ce qu’elle soit presque transparente et que l’on découpe ensuite à l’aide d’une roulette en bois. C’était mon rôle quand j’étais petite. Il faut ensuite tout enchaîner très vite : on soulève les morceaux de pâte, on les met à frire quelques secondes, on égoutte, on saupoudre de sucre puis on les pose sur un linge dans une cagette, avant de les porter à la cave.

C’est une pâtisserie du pauvre, populaire et bon marché, qui est aussi fragile, cassante et éphémère. C’est aussi le symbole de la cuisine pour moi, car il est impossible de les faire seul. Si elles ne sont pas réalisées en brigade, elles sont ratées. Jamais je n’ai mangé d’oreillettes aussi fines, craquantes et délicieuses que celles que nous faisions toutes ensemble.

« J’étais attirée par l’âme du spectacle, l’organisation de l’éphémère, la magie d’une scène qui apparaît et disparaît, et j’en ai fait mon métier. »

J’ai perdu ma mère il y a vingt ans. Je venais d’accoucher de ma première fille. Après elle, la transmission culinaire s’est ­arrêtée, ma famille s’est disloquée. Ma mère cuisinait très bien, mais peu : c’était pour elle synonyme d’asservissement. Aux yeux de cette fille de paysans, les plats surgelés, c’était la liberté de travailler pour les femmes ! J’ai malgré tout gardé une culture très provençale et l’amour de certains plats traditionnels : les aubergines à la tomate, les farcis, les daubes d’hiver et d’été. Sans oublier les vins, qui m’ont construite.

Mon père était œnologue et marchand, fils de négociant en vins et viticulteur. A table, on parlait tout le temps de vin. J’ai ainsi un ancrage où le manger et le boire tiennent une place très importante, mais j’ai aussi vu tout basculer, les terres de mon grand-père finir sous les tours, les entreprises