2022 vient à peine de commencer, et certaines personnalités ont déjà ouvert le bal des hostilités. Alors que Gims a demandé à ses fans musulmans, dans une vidéo controversée, de ne plus lui souhaiter la bonne année, le Duc de Boulogne n'a pas manqué de réagir violemment à ses propos en insultant copieusement l'interprète de Bella.
"Frères, on ne fait pas la fête"
Comme chaque année, Gims a reçu de nombreux messages positifs de la part de ses fans, qui lui ont adressé leurs meilleurs vœux pour l'année 2022. Mais cela ne plaît visiblement pas au rappeur à la voix autotunée, qui estime que souhaiter une bonne année n'est pas compatible avec les valeurs de sa religion. C'est en tout cas ce qu'il a clairement fait savoir dans une vidéo récemment publiée, dans laquelle il a déclaré :
"Foutez-moi la paix avec ça, je n'ai jamais répondu, et vous m'envoyez des "Happy New Year" à longueur de janvier, février, etc. De plus, musulmans, nous avons la même conviction, arrêtez de faire ça. La plupart d'entre eux sont des musulmans qui m'envoient ça. Frères, nous ne fêtons pas cela".
Gims lance une pique aux personnes qui lui souhaitent "Bonne année".
(@generasonrap) January 1, 2022
Il ne veut plus en entendre parler et fait une mise en garde à tous les musulmans. pic.twitter.com/LL2rr4jX2g-Generasonrap
"Grand guignol sans pupitre"
Sans surprise, cette déclaration a suscité de nombreuses réactions, souvent négatives. Éric Zemmour ne s'est évidemment pas fait attendre pour manifester sa désapprobation, et Booba est allé jusqu'au bout en qualifiant Gims de "grand guignol sans pupitre".
Dans un tweet assez sanglant, le Duc de Boulogne a posté plusieurs captures d'écran sur lesquelles on peut lire des insultes à l'adresse de Gims ("faux musulman que tu es") et un article du Huff Post rappelant qu'il aurait rejoint une "secte islamiste" par le passé.
. Je suis un grand imbécile sans pupitre que tu es ! 🤮 pic.twitter.com/uZpv1oHPsa-Booba
(@booba) janvier 2, 2022
On ne sait pas si 2022 sonnera la fin de la pandémie, mais une chose est sûre : les polémiques entre rappeurs seront toujours de la partie...
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