Le groupe Altice, qui possède notamment BFMTV et RMC, a pris une décision forte dimanche 23 janvier. Après qu'une ancienne collègue ait déposé une plainte pour "tentative d'agression sexuelle" contre Jean-Jacques Bourdin, ce dernier a tout simplement été temporairement écarté des chaînes du groupe.
Une décision prise pour "ne pas nuire" aux chaînes du groupe Altice.
Dans son communiqué de presse publié dimanche 23 janvier, le groupe Altice explique les raisons de cette exclusion :
"Cette décision a été prise afin de ne pas nuire au fonctionnement quotidien de BFMTV et RMC. Ce retrait temporaire de l'antenne permettra d'éviter les instrumentalisations politiques et médiatiques de cette affaire. Le groupe rappelle que Jean-Jacques Bourdin conteste vigoureusement les faits dénoncés et qu'il bénéficie de la présomption d'innocence".
La plaignante, ancienne journaliste de BFMTV et RMC, qui a fréquenté Jean-Jacques Bourdin pendant plusieurs années, affirme que ce dernier l'a "saisie par le cou et a tenté de l'embrasser à plusieurs reprises" en 2013 dans la piscine d'un hôtel de Calvi, en Corse.
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Jean-Jacques Bourdin est très contrarié par cette décision.
Après cette annonce qui a suscité de nombreuses réactions, le journaliste de 72 ans a fait une déclaration dans laquelle il fustige la décision de son groupe.
"Je regrette la décision unilatérale du groupe BFMTV et RMC de m'écarter des antennes pour prévenir les risques d'instrumentalisation de la plainte déposée contre moi".
Un peu plus loin dans la déclaration, il regrette que le principe de la présomption d'innocence soit ainsi ignoré.
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