Les scientifiques veulent interdire les paillettes car elles détruiraient l’environnement

Les scientifiques veulent interdire les paillettes car elles détruiraient l’environnement

Selon les scientifiques, les paillettes contiennent des microbilles de plastique qui nuisent à l’environnement. Il s’agit de petites particules de plastique qui représentent un véritable fléau pour l’environnement. Elles attaquent les océans et animaux marins qui finissent par les avaler et à contaminer la chaîne alimentaire du genre humain.

Ces paillettes ont une dimension de moins de cinq millimètres et sont capables de traverser les systèmes de filtration d’eau. Puisqu’elles sont faites de microbilles de plastique, elles ne peuvent pas se désintégrer et finissent dans les estomacs des poissons et mammifères marins. Les humains en mangent en consommant du poisson. Ces microbilles de plastique peuvent également finir suspendues dans l’océan et se transformer en « continents de plastique. » Cela cause des perturbations hormonales et neurologiques. L’anthropologue de l’environnement néo-zélandaise Trisia Farrelly a déclaré auprès de The Independent que toutes les paillettes contiennent du plastique et devraient être interdites. Les paillettes dans les tenues pailletées, présentes dans les fêtes ainsi que dans les produits utilisés au quotidien tels que les palettes de maquillage sont concernées. Elles contiennent aussi de l’aluminium et du polyéthylène téréphtalate (PET) dans lesquels on retrouve des produits chimiques capables de déranger les systèmes hormonaux des animaux et des humains qui les ingèrent. Ces perturbations favoriseraient différents maladies neurologiques et cancers.

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Selon Trisia Farrelly, les paillettes biodégradables représentent une excellente alternative aux paillettes chimiques et plastiques. Les fabricants doivent créer des paillettes écoresponsables, non-toxiques et durables pour les consommateurs. Cela contribuerait à faire baisser la production et la consommation de plastique dans le monde entier. Ce serait une bonne chose quand on pense au fait que la production mondiale de plastique sera multipliée par trois d’ici 2050 et atteindra 1,124 millions de tonnes.

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