Emmanuel Macron : 10 phrases polémiques qui ont marqué son quinquennat

Emmanuel Macron : 10 phrases polémiques qui ont marqué son quinquennat

Après presque cinq ans à l'Élysée, le président de la République a marqué les esprits par de nombreuses phrases choc. Erreur de communication ou dérapage ? Nous vous rappelons les plus polémiques.

Emmanuel Macron, qui a fait son entrée à l'Élysée en avril 2017, a pris l'habitude de provoquer l'opinion publique en tenant des propos clivants et polémiques. Cela ne lui a pas toujours été profitable. En partie, cela a donné au président l'image d'un personnage hautain et moralisateur et explique la colère des gilets jaunes à son égard lors de la crise du même nom. Voici dix phrases qui ont marqué le mandat d'Emmanuel Macron.

"Les kwassa-kwassa pêchent peu".

Ce fut la première phrase polémique du quinquennat Macron. Lors d'un déplacement en Bretagne au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage, en juin 2017, le président fraîchement élu a tenté une percée humoristique : "Le kwassa-kwassa pêche peu. Il ramène des Comoriens".

Grand flop... Les kwassa-kwassas désignent des embarcations typiquement comoriennes. Elles sont souvent utilisées par les réseaux de passeurs pour amener illégalement des migrants à Mayotte. Ces embarcations sont souvent l'objet de tragédies... Régulièrement, des migrants trouvent la mort dans le naufrage de leur embarcation.

"Des gens qui ne sont rien"

Un mois plus tard, en juillet 2017, le président inaugurait aux côtés de plusieurs entrepreneurs la Station F, le plus grand incubateur de start-ups au monde. Un lieu installé dans une gare désaffectée. Macron a cru bon d'affirmer qu'une gare est "un lieu où l'on rencontre des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien".

Le président ne parlait pas de gens qui "ne font rien" ou "n'ont rien", mais de gens qui "ne sont rien"... Aïe ! Une phrase qui a suscité une grande polémique et qui, pour l'opposition, montre tout le mépris d'Emmanuel Macron pour les personnes les plus précaires.

"Des pays qui font encore sept à huit enfants par femme".

Le 8 juillet 2017, à l'occasion d'une conférence du G20 sur l'avenir de l'Afrique, Emmanuel Macron a évoqué "un enjeu de civilisation". Il faisait référence au taux de surnatalité qui, selon lui, est particulièrement élevé dans certains pays. Dans la suite de son intervention, le chef d'État a une fois de plus choqué une partie de l'opinion publique :