Dans un tweet posté hier, Eric Ciotti, député et conseiller départemental des Alpes-Maritimes, a voulu dénoncer les agissements de la maire écologiste de Besançon, Anne Vignot, qui déconstruirait les "traditions chrétiennes". L'objet de la polémique ? Les décorations de Noël accrochées dans les rues de la ville, qui souhaitent un "Décembre fantastique". Cette phrase n'a pourtant rien à voir avec la laïcité ou la politique d'Anne Vignot. En fait, le "Décembre fantastique" est visible dans les rues chaque année depuis 2019. Une opération lancée par l'Office du commerce et de l'Artisanat de Besançon (OCAB) à l'époque de l'ancien maire Parti socialiste (PS) puis de La République En Marche (LREM). Quel est le message derrière ces décorations ?
"L'Office du Commerce et de l'Artisanat et son président Jacques Mariot assument l'entière responsabilité du choix de la campagne de communication 'Fantastique décembre à Besançon'", ont-ils écrit hier sur Facebook. "Pour rappel, ce nom a été choisi par l'OCAB et utilisé depuis 2019 pour promouvoir le programme des manifestations tout au long du mois de décembre", pouvaient lire les internautes dans la suite du post.
De plus, beaucoup ont fait remarquer que des phrases comme "Féérie de Noël", "festivités de Noël" et "fantastique Noël" figurent plus de 100 fois au programme des festivités. Toutefois, Éric Ciotti n'a pas reconnu son erreur, son entourage ayant affirmé à nos confrères du HuffPost que la mairie de Besançon était "de mauvaise foi", car "c'est la mairie qui installe les illuminations, donc elle fait ce qu'elle veut". Comme Éric Ciotti, le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer veut lutter contre le wokisme, qui serait une pseudo-"idéologie".