Bien qu'Emmanuel Macron ne soit pas encore officiellement candidat à sa réélection, il est de plus en plus présent dans les médias. En se rendant lundi à Nice, dans les Alpes-Maritimes, le huitième président de la Cinquième République a dévoilé les grandes lignes de son plan de sécurité.
Un projet de loi sera présenté à l'Assemblée nationale en mars prochain. Au total, on parle de 15 milliards d'euros pour le prochain quinquennat (une augmentation de 25 %), au programme notamment : Prison, harcèlement de rue, embauche de policiers.
Des amendes au lieu de la prison
L'une des annonces qui a le plus fait réagir est celle concernant les peines de prison. Pour les condamnations de moins d'un an, le président souhaite les remplacer par des amendes forfaitaires pour délits, aussi appelées AFD. Cela concernerait les délits.
Pourquoi des amendes plutôt que des peines de prison ? C'est "un élément de simplification" pour permettre aux "magistrats de se concentrer sur les dossiers les plus importants", a expliqué Emmanuel Macron dans des propos relayés par l'AFP.
Parmi les autres propositions qui composeront ce projet de loi figure également l'augmentation du nombre de policiers sur le terrain, que le président sortant souhaite "doubler d'ici 2030". Comment cela se fera-t-il ? En requalifiant certaines tâches, notamment administratives, pour avoir près de "3 000 agents de plus sur la voie publique".
Le harcèlement de rue sévèrement sanctionné
Autre mesure symbolique : l'amende pour harcèlement de rue. Le chef de l'État veut en faire un délit et porter l'amende à 300 euros dans le but de "doubler la présence policière dédiée dans les transports en commun aux heures où l'on constate le plus d'agressions".
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Emmanuel Macron a également annoncé à Nice la généralisation des amendes forfaitaires délictuelles (AFD) pour les délits punis de moins d'un an de prison
.Agence France-Presse (@afpfr) janvier 10, 2022