L'année 2022 commence mal pour le candidat polémiste Eric Zemmour. Après ses propos sur les mineurs isolés tenus en septembre 2020 sur le plateau de Cnews, un procès s'est ouvert contre la figure de Reconquête. Il a été condamné à une amende de 10.000 euros.
Eric Zemmour condamné à 10.000 euros d'amende.
Alors que sur la scène politique, Eric Zemmour doit faire face à plusieurs soucis liés à sa campagne, comme la constitution d'une équipe, le nombre de parrainages nécessaires ou encore les polémiques qui sont apparues après ses déclarations enflammées, sur la scène judiciaire, son procès dans l'affaire de ses propos sur les mineurs isolés s'est terminé aujourd'hui.
L'ancien auteur du Figaro a été condamné à 10.000 euros d'amende pour "provocation à la haine raciale". En septembre 2020, il avait déclaré sur le plateau de Face à l'Info : "Ils n'ont rien à faire ici, ce sont des voleurs, ce sont des assassins, ce sont des violeurs, c'est tout ce qu'ils sont, il faut les renvoyer et ils ne doivent même pas revenir (...) C'est une invasion permanente". Ces propos ont été particulièrement choquants, toutes tendances politiques confondues.
Lire aussi : Éric Zemmour doit à nouveau répondre de ses actes devant la justice après une polémique.
Lecandidat à la présidentielle Éric Zemmour a été condamné à 10 000 euros d'amende pour provocation à la haine par le tribunal correctionnel de Paris pour ses propos sur les mineurs migrants isolés #AFPpic.twitter.com/JrBkDZwF38-Agence
France-Presse (@afpfr) January 17, 2022
Éric Zemmour, un appel
Lors d'une audience le 17 novembre dernier, quelques semaines avant l'annonce officielle de sa candidature à l'élection présidentielle, le polémiste ne s'était pas présenté devant les juges. Comme le rapportent nos confrères de BFMTV, Eric Zemmour ne voulait pas "que le tribunal se transforme en studio de télévision".
Après sa condamnation par le parquet, qui reprend la peine requise, Eric Zemmour a fait part de sa décision de faire appel. Il a critiqué une "condamnation idéologique et stupide". Une trentaine d'associations s'étaient portées parties civiles.
Pour ne rien manquer de l'actualité, inscris-toi à notre newsletter.