Éric Zemmour insulte Emmanuel Macron et les journalistes

Éric Zemmour insulte Emmanuel Macron et les journalistes

Eric Zemmour a une nouvelle fois égratigné le président de la République, Emmanuel Macron, dans une sortie de circonstance. Le candidat à la présidentielle en a également profité pour tacler ses meilleurs ennemis : les journalistes. Répétition.

La date du premier tour de l'élection présidentielle se rapproche chaque jour un peu plus, et chaque jour a sa part de petites phrases qui animent cette campagne 2022. En attendant de faire votre choix dans les urnes le 10 avril, les candidats défilent, parlent et aboient parfois plus fort que les autres.

Zemmour veut réintroduire la blouse à l'école.

Eric Zemmour, candidat déclaré et encore à la recherche de ses 500 parrainages, a présenté lundi son programme pour l'école. Une école qu'il souhaite ramener à l'essentiel. "Depuis 40 ans, l'école est utilisée pour endoctriner les enfants", explique-t-il. Il plaide donc notamment pour un retour de la blouse scolaire : "La blouse est le symbole de l'égalité sociale, il n'y a plus de différence entre les enfants".

Parmi ses autres lubies, la suppression de l'enseignement des langues étrangères à l'école primaire pour favoriser le français et les mathématiques.

Macron "cet illustre emmerdeur".

Ce que l'on retiendra également de cette sortie pédagogique du candidat Zemmour, c'est sa propension à égratigner ceux qu'il a côtoyés par le passé ou celui à qui il souhaite succéder. "Dans un an, jour pour jour, je vous inviterai à l'Élysée et nos relations ne seront plus les mêmes. Vous vous adresserez à moi avec respect, admiration, sollicitude et hypocrisie, comme vous le faites toujours avec les présidents de la République", a-t-il prophétisé.

Et je vous répondrai avec une sympathie qui rompt avec le style de mon prédécesseur, cet illustre emmerdeur, comme le dit son autoportrait qui, il faut bien l'avouer, présente une ressemblance frappante avec le style de mon prédécesseur.

"Vous êtes les personnes les moins aimées de France".

L'homme, en baisse dans les sondages depuis plusieurs semaines, a aussi voulu rappeler à son auditoire qu'ils n'étaient pas en odeur de sainteté auprès des Français. "J'étais populaire. Vous qui m'avez souvent présenté comme l'homme le plus détesté de France, vous étiez en réalité, vous êtes toujours, les hommes et les femmes les plus mal aimés de France".

Et il concluait : "Mais qui ne vous aime pas ? Le peuple, mes bons amis". Pour rappel, un sondage Reuters de juin 2019 expliquait que seuls 24 % des Français faisaient confiance aux médias.