L'ancien polémiste vedette de la chaîne d'information CNews, Éric Zemmour, a dû se retirer de l'antenne suite à une décision du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA). L'ancien éditorialiste a ensuite multiplié les apparitions sur les plateaux de télévision avant d'annoncer officiellement sa candidature à l'élection présidentielle dans une vidéo controversée. Un clip très décrié qui conduira prochainement Éric Zemmour devant les tribunaux.
Éric Zemmour est poursuivi pour "violation du droit d'auteur".
En effet, le candidat à la succession d'Emmanuel Macron à l'Élysée a été assigné devant le tribunal de grande instance de Paris le 27 janvier 2022 pour "contrefaçon de droit d'auteur". Selon des informations révélées dimanche 16 janvier 2022 par le JDDetBFMTV, plusieurs plaignants reprochent à Éric Zemmour d'avoir utilisé sans autorisation des images qui ne lui appartenaient pas dans son fameux clip d'annonce de sa candidature le 30 novembre 2021.
Pour rappel, la diffusion de cette fameuse vidéo sur YouTube avait suscité de très nombreuses réactions contre l'ancien polémiste, qui s'était fait connaître aux côtés d'Éric Naulleau dans l'émission On n'est pas couché sur France 2. Plusieurs médias, dont France 24, France Télévisions, l'INA et Radio France, mais aussi des personnalités comme Luc Besson et Jacques Attali, avaient dénoncé l'utilisation par le candidat d'extrême droite d'images leur appartenant.
Éric Zemmour : plusieurs procédures judiciaires sont encore en cours.
Par ailleurs, Éric Zemmour sera confronté à d'autres rendez-vous judiciaires dans les jours à venir. Par exemple, le lundi 17 janvier 2022, il connaîtra la décision du tribunal concernant son procès pour "incitation à la haine raciale" et "injure publique à caractère raciste". Cette procédure a été engagée après ses propos tenus sur CNews en septembre 2020 sur les mineurs migrants isolés, qu'il a qualifiés de "voleurs, assassins et violeurs". Par ailleurs, Éric Zemmour sera jugé en mai 2023 pour diffamation aggravée après avoir tenu des propos sur le "mouvement féministe" et le "mouvement LGBT" en 2019.
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