Si Eric Zemmour rappelle à qui veut l'entendre qu'il est issu d'un milieu très modeste, son train de vie est nettement plus luxueux que celui de l'écrasante majorité des Français. A l'occasion du réveillon de Noël, le désormais candidat à la présidentielle s'est offert des vacances auxquelles très peu de ses compatriotes peuvent prétendre.
Hôtel 5 étoiles
Les soirées de Noël et du Nouvel An n'ont certainement pas été les plus réjouissantes de ces dix dernières années. Covid-19 oblige, nous étions en effet nombreux à devoir passer des soirées plutôt "légères", chez nous et avec peu de monde, afin de limiter les risques de contagion.
Ce n'est pas le cas d'Eric Zemmour. Pour fêter Noël comme il se doit, le candidat d'extrême droite n'a pas placé la fin du mois de décembre sous le signe de l'austérité.
Selon Closer, il aurait même fait la fête de manière extrêmement pompeuse : "Zemmour, qui se considère comme l'idole "des vrais gens", a passé des vacances comme un nabab : Après un réveillon au Ritz le 24, le candidat s'est envolé pour l'île de Saint-Martin dans un hôtel 4 étoiles, à 5 minutes de la plage, puis dans un hôtel 5 étoiles à plus de 1000 € la nuit", rapporte le journaliste Nils Wilcke.
Zemmour, qui se veut l'idole "des vrais gens", a passé des vacances de nabab : après un réveillon au Ritz le 24, le candidat s'est envolé pour l'île de Saint-Martin dans un hôtel 4 étoiles "à 5 minutes de la plage", puis dans un hôtel 5 étoiles à plus de 1000 € la nuit, selon le Canard Enchaîné-Nils
Wilcke (@paul_denton) January 5, 2022.
Une incohérence avec ses discours
Ce n'est pas tant le coût de ce réveillon qui choque (après tout, tout le monde a le droit de passer des vacances de luxe), mais plutôt la discordance que cela crée avec les discours du candidat.
Pour séduire son électorat, Eric Zemmour rappelle régulièrement qu'il a grandi en banlieue dans une famille très modeste. Une origin-story que personne ne conteste, mais qui est désormais à des années-lumière de son mode de vie actuel et qui éloigne radicalement le candidat du quotidien et des préoccupations d'une majorité de ses soutiens.
C'est un peu comme si un milliardaire américain se présentait aux élections présidentielles en prétendant se préoccuper des soucis financiers de ses concitoyens les plus pauvres : C'est un peu hypocrite ... mais en 2016, ça a marché !
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