Le 30 novembre dernier, Éric Zemmour s'est officiellement lancé dans la course à l'Élysée. Dans une vidéo de dix minutes, dont la mise en scène rappelle fortement l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, il annonçait sa candidature à l'élection présidentielle de 2022. Lors de son premier meeting de campagne, dimanche dernier, le polémiste a été agressé. La justice a condamné mercredi l'agresseur présumé.
Il a été mis en examen
Tout s'est passé au début du meeting de l'ancien chroniqueur d'On n'est pas couché, le 5 décembre à Villepinte. Les forces de l'ordre avaient bouclé le périmètre afin d'éviter tout débordement.
Alors qu'il se dirigeait vers la scène, Éric Zemmour, entouré de militants enthousiastes, a été saisi au poignet. L'agresseur présumé a été très rapidement interpellé par le service de sécurité du candidat. L'agresseur a ensuite été interpellé par la police et présenté à un juge. Mercredi, il a été mis en examen par la justice et placé sous contrôle judiciaire. Il lui a également été interdit de quitter le pays et d'entrer en contact avec le polémiste.
Neuf jours d'interruption temporaire de travail
L'image a rapidement fait le tour des réseaux sociaux et des médias. Sur les images, on pouvait voir Éric Zemmour se faire agresser par un homme dans une foule en liesse. Le candidat à la présidentielle aurait alors été blessé au poignet. Cette blessure aurait entraîné une interruption temporaire de travail.
Selon une information de BFMTV, l'homme qui a agrippé Éric Zemmour au début de son meeting est en garde à vue pour "violences volontaires "https://t.co/CwCcwAypuxpic.twitter.com/GeFsWkBLzu-BFMTV
(@BFMTV) December 5, 2021.
Selon le procureur de la République de Bobigny, Éric Mathais, ces "violences volontaires ont entraîné une ITT de plus de huit jours", a-t-il expliqué dans un communiqué.
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