"Il a une tête de rat" : Cet ancien président se lâche sur Éric Zemmour

"Il a une tête de rat" : Cet ancien président se lâche sur Éric Zemmour

Nicolas Sarkozy ne mâche pas ses mots en privé lorsqu'il parle d'Éric Zemmour. Pour lui, le candidat d'extrême droite ressemble à un animal peu noble

Alors qu'il ne s'est toujours pas prononcé sur son soutien à l'élection présidentielle et qu'il se permet de souffler des noms à Emmanuel Macron pour un futur Premier ministre en cas de second mandat, Nicolas Sarkozy a donné son avis en privé sur Éric Zemmour. Et celle-ci n'est pas glorieuse.

"Il a une tête de rat qui correspond à ses convictions".

Dans des propos tenus en privé et relayés parLe Canard Enchainé, l'ancien chef de l'État n'a pas mâché ses mots lorsqu'il a été interrogé sur la campagne et les idées du polémiste d'extrême droite. Dans une interview à Challenges, il conseille à ceux qui doivent l'affronter de "ne pas hésiter à le contrer, c'est comme ça que j'avais fait reculer Le Pen, en l'affrontant". En privé, il serait ensuite passé à une comparaison animale peu flatteuse en traitant Zemmour de rat. "Il a une tête de rat qui correspond à ses convictions", aurait-il dit.

Ce n'est pas la première fois qu'il dénigre Zemmour.

Alors que Zemmour lui-même se revendique de la campagne de Sarkozy de 2007, notamment avec l'idée de "travailler plus pour gagner plus", et qu'il le ménage dans ses interventions, ce n'est pas la première attaque que l'ancien président de 2007 à 2012 lance contre Sarkozy. Le 8 novembre, il a déclaré : "Toutes les paroles ne se valent pas, tout le monde n'est pas capable d'être un homme d'Etat (...). Il n'y a pas de droit à la parole. Elle doit être méritée. Tu veux monter sur scène ? Ok, c'est 40 ans de cicatrices", avait lancé Nicolas Sarkozy. Comme Eric Zemmour se réclame, comme tant d'autres, de Charles de Gaulle, le président des Républicains avait ironisé : "Comparer Zemmour à de Gaulle. C'est fort, c'est fort. Je ne suis pas sûr que le général de Gaulle aurait forcément aimé ce qu'il a dit sur Pétain", en référence à sa phrase polémique "Philippe Pétain a protégé les juifs de France".