Vladimir Poutine fait la une des journaux depuis quelques heures après avoir ordonné à son armée de franchir la frontière ukrainienne et d'entamer un conflit dont personne ne mesure actuellement les conséquences. Sur les réseaux sociaux, on ne compte plus les images de bombardements et de fuite d'Ukrainiens vers l'Ouest.
Le dirigeant du plus grand pays du monde (en termes de superficie), qui fait la démonstration de sa force militaire, a également assuré que les pays qui contrecarrent ses plans en subiront les conséquences. L'image d'un président fort est régulièrement mise en avant. Pourtant, il y a eu un jour précis où le natif de Leningrad se serait effondré.
L'image de Vladimir Poutine Depuis son
entrée en fonction en tant queprésident
russeà la fin des années 1990 jusqu'à l'après-Dmitri Medvedev, et encore aujourd'hui, Vladimir Poutine a soigné son image. C'est l'image d'un dirigeant puissant qui se met parfois en scène pour donner l'impression d'avoir la stature d'un chef d'État de haut rang qui n'est pas facilement impressionnable.
Les nombreux mèmes du dirigeant russe sur les réseaux sociaux sont un parfait exemple de l'aura que l'intendant du Kremlin souhaite dégager. Cela doit également se faire par le biais du sport. A bientôt soixante-dix ans, Vladimir Poutine a pratiqué une multitude de sports : le hockey sur glace, le judo sur tatami et même le sambo, que l'on peut associer à l'autodéfense.
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leaderUn homme
solide
, un leader qui se porte garant de la sécurité de son peuple et qui, contre tous, donne la priorité à ses propres intérêts. C'est ainsi que s'est forgée l'image de l'un des leaders mondiaux au cours des dernières décennies. Pourtant, il y a un jour précis où Vladimir Poutine se serait effondré. L'Équipe, qui a brodé sur le parcours sportif de l'homme de pouvoir, a pu donner la parole à son ancien entraîneur, Anatoli Solomonovitch Rakhlin.
Dans un article publié jeudi 24 février, le quotidien sportif raconte une anecdote lancée par l'ancien mentor du président de la fédération russe, décédé en 2013 : "Il est très dur à la détente (...) Je l'ai très rarement vu montrer ses émotions. Sauf avec Alexander Borodunin (...) Il était extrêmement affecté. C'est l'une des rares fois où je l'ai vu pleurer", s'est-il souvenu. L'ami du président était l'un de ses plus proches confidents. Il serait décédé d'un arrêt cardiaque lors d'un combat, comme le rapporte l'Équipe.
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