Les jeunes avec Macron : ces propositions choc pourraient faire grincer des dents

Les jeunes avec Macron : ces propositions choc pourraient faire grincer des dents

Le mouvement "Jeunesse avec Macron" a présenté toute une série de mesures pour un deuxième mandat. Certaines d'entre elles risquent donc de faire grincer des dents au sommet de l'Etat.

Bien qu'il n'y ait pas encore de candidat déclaré - ce qui ne devrait plus tarder -, la République en Marche est déjà en marche, comme le montrent les récents dîners de levée de fonds. L'organisation de jeunesse "Jeunes avec Macron" se jette également dans la bataille pour la présidence avec toute une série de propositions, dont certaines devraient tout à fait susciter le débat.

180 propositions sur "l'émancipation" présentées.

BFMTV a mis la main sur ce document que les "Jeunes avec Macron" présentent en vue d'un second mandat de leur leader. On y trouve 180 propositions visant notamment à remettre à plat un "système archaïque de prestations sociales", à rééquilibrer le "poids des héritages" et à s'attaquer à des "tabous français" comme le "manque de représentativité des syndicats".

Des mesures qui pourraient crisper la frange conservatrice du macronisme.

Parmi les mesures les plus remarquables, il y en a une qui va à l'encontre de ce que le président de la République avait déclaré il y a encore quelques jours sur l'héritage. Alors que le chef de l'Etat a exprimé son opposition à une augmentation des droits de succession, ses jeunes militants souhaitent "taxer l'héritage reçu au cours de la vie" et non à chaque donation, "pour éviter que les mêmes personnes cumulent les donations et soient moins taxées que celles qui reçoivent moins, mais en une seule fois".

En fait, c'est sur les sujets qui concernent leur génération que les "Jeunes avec Macron" pourraient se casser les dents chez Lrem. Ils souhaiteraient mettre en place une "garantie étudiante", une sorte de revenu minimum pour les étudiants, dont le montant serait fixé en fonction de la "situation spécifique" de l'étudiant et de la ville où il étudie. Ils aimeraient également relancer le débat sur la légalisation du cannabis, malgré la tolérance zéro prônée par Emmanuel Macron. Pour eux, l'idée est celle d'une "légalisation encadrée" via un système de licence, couplée à une "sensibilisation aux méfaits des stupéfiants chaque année de la 5e à la terminale".

Enfin, et c'est plus surprenant, ils veulent moderniser le dialogue social en rendant la syndicalisation obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés. Reste à savoir laquelle de ces mesures sera prise en considération.