Dimanche dernier, le meeting du nouveau candidat à la présidence, Éric Zemmour, a été fortement critiqué. Quelles en ont été les raisons ? De nombreuses violences ont eu lieu, notamment contre des militants de SOS Racisme. Lorsque dix d'entre eux se sont levés pour former le message "Non au racisme" lettre par lettre sur leurs T-shirts, les partisans du polémiste se sont immédiatement jetés sur eux. Lundi, le groupuscule "Zouaves Paris" a revendiqué les violences dans un clip diffusé via Telegram. "Il s'agit d'un groupe de quelques dizaines d'individus qui sortent de temps en temps de l'agglomération parisienne pour participer à des opérations coup de poing. Il s'agit surtout de violents d'ultra-droite dont le contenu idéologique est réduit à sa plus simple expression", a expliqué à nos confrères de Ouest France Jean-Yves Camus, politologue et codirecteur de l'Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès. De son côté, Éric Zemmour a fait des déclarations sur les événements du week-end dernier.
"Je condamne bien sûr tous les actes de violence", mais "il y a des gens qui viennent pour provoquer. Ils savent très bien qu'ils vont énerver les gens qui sont là, et c'est pour ça qu'ils le font. Pour que les médias disent : 'Ouuuh, ils sont méchants, les autres sont violents'", a défendu Éric Zemmour hier sur BFMTV.
"Ils n'avaient rien à faire là", a souligné le polémiste, qui a qualifié les militants de SOS Racisme de "chiens truffiers de subventions". Depuis quelques jours, le journaliste Éric Naulleau est pointé du doigt pour s'être placé au premier rang lors du rassemblement d'Éric Zemmour.