#PREAUGATE : le nouveau CE payant des enseignants provoque un tollé sur Twitter

#PREAUGATE : le nouveau CE payant des enseignants provoque un tollé sur Twitter

Suite au Grenelle de l'éducation au printemps dernier, le gouvernement s'était engagé à ce que les actifs et les retraités de l'éducation puissent "bénéficier de nouveaux avantages sociaux". Une plateforme a été lancée ce mois-ci, et à en croire les réactions sur Twitter, ce n'est vraiment pas ce qu'ils avaient en tête...

Un cadeau de Noël avant l'heure pour les personnels de l'éducation nationale, actifs et retraités ? Une promesse tenue suite aux engagements pris lors du Grenelle de l'éducation au printemps dernier ? Voilà peut-être les idées que le ministère de Jean-Michel Blanquer avait en tête lorsqu'il a lancé Préau il y a quelques semaines.

Préau ? Le remplaçant du comité d'entreprise des enseignants ?

Derrière Préau se cache une association loi 1901. Selon le ministère de l'Éducation nationale, Préau fonctionnerait comme un comité d'entreprise classique et proposerait à ses membres "des offres exclusives et des tarifs avantageux sur les plateformes de musique en ligne, les livres numériques, les vidéos à la demande, les équipements sportifs, l'accès aux remontées mécaniques et aux salles de sport, les packs loisirs, les offres partenaires des centres de vacances et un accès facilité au cinéma et au théâtre".

Sur le papier, l'idée semble bonne ... sauf qu'en réalité, Préau est payant.

Des réductions pour lesquelles il faut payer

Comme il s'agit d'une association, Préau ne peut pas fonctionner comme un "vrai" CE du secteur privé. Quel est le résultat ? Pour bénéficier d'offres et de promos, il faut payer une adhésion de 10 euros. Et c'est là que réside le problème pour les fonctionnaires.
Car outre le fait que leur avantage leur coûte de l'argent et qu'ils finissent par demander autre chose, les réductions ne semblent pas du tout attrayantes : au mieux, quelques centimes d'économie.

"40 centimes de réduction sur une carte Carrefour".

Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur, a déclaré ceci à l'AFP :