Présidentielles 2022 : Eric Zemmour a du mal à trouver des parrainages pour assurer sa candidature

Présidentielles 2022 : Eric Zemmour a du mal à trouver des parrainages pour assurer sa candidature

Eric Zemmour a annoncé sa candidature en fanfare, mais il semble avoir du mal à tenir la distance. Et comme le rapportent nos confrères du Monde, le chroniqueur semble avoir du mal à réunir les 500 parrainages obligatoires pour retrouver son nom sur les bulletins de vote.

Eric Zemmour se voyait déjà au second tour et pourtant. Après avoir annoncé sa candidature en fanfare, le polémiste constate que les soutiens s'amenuisent les uns après les autres. Pire encore, le nombre de parrainages obligatoires semble très difficile à atteindre.

Eric Zemmour n'arrive pas à convaincre !

Nos confrères du Monde se sont rendus en Eure-et-Loir le vendredi 7 janvier 2022 et ont fait état des difficultés d'Eric Zemmour dans leur édition du 8 janvier. Les journalistes ont souligné que le polémiste ne parvenait pas à convaincre et avait du mal à réunir les 500 signatures nécessaires. Pour pouvoir se présenter dans les urnes, 500 maires de France doivent parrainer un candidat.

Il y a donc "quelques promesses, disons entre 2 et 5" qui sont faites ici et là, comme l'a révélé Antoine Diers, directeur adjoint de la stratégie du candidat. Eric Zemmour a assuré à nos confrères qu'il avait déjà reçu 300 promesses. Plus de 200 ? "On ne peut pas imaginer qu'on ne les aura pas, mais c'est inquiétant", reconnaît Sarah Knafo, directrice de la stratégie de campagne et compagne d'Eric Zemmour, au journal Le Monde.

Eric Zemmour, une campagne qui s'essouffle ?

Le 7 janvier 2022, le journal Le Parisien a publié les résultats d'un sondage d'opinion réalisé par Ipsos-SopraSteria. Il en ressort qu'Eric Zemmour recueillerait 12% des intentions de vote. Valérie Pécresse 16%, Marine Le Pen 17% et Emmanuel Macron 25,5%. Dans cette enquête, par rapport aux sondages de décembre 2021, Eric Zemmour perd deux points, Marine Le Pen en gagne un et ValériePécresse reste stable.

Pour Mathieu Souquière, ancien conseiller ministériel et expert à la Fondation Jean-Jaurès, un observatoire de la vie démocratique, interrogé par France Info, les programmes des deux candidats d'extrême droite sont "assez différents", même s'il y a "un jeu de vases communicants assez fort"."

Marine Le Pen pourrait donc se réjouir si son principal adversaire ne franchissait pas la prochaine étape de l'élection présidentielle de 2022.

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