Le 5 décembre 2021, Eric Zemmour a organisé son premier meeting après l'annonce de sa candidature à l'élection présidentielle. Le meeting, qui s'est tenu au Parc des Expositions de Villepinte en Seine-Saint-Denis, a fait grand bruit. Notamment en raison d'affrontements violents entre les participants et les militants de SOS Racisme. Jeudi 16 décembre, le parquet de Bobigny a annoncé la mise en examen de deux hommes pour violences volontaires.
Militants d'extrême droite
L'un des auteurs présumés de l'agression des militants est Marc de Cacqueray-Valmenier, 23 ans, leader du groupuscule d'extrême droite "Les Zouaves Paris". En ce qui concerne le deuxième accusé dans cette affaire, le parquet a annoncé qu'il s'agissait d'un jeune homme de 18 ans. Les deux mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire.
NON AU RACISME
Racisme - #PanthéonDesOubliés (@SOS_Racisme) December 5, 2021.
Nos militants étaient présents au rassemblement de #Zemmour à Villepinte pour dire non au racisme de manière pacifique. La vidéo incroyablement violente parle d'elle-même : nos militants ont été frappés et insultés parce qu'ils rappelaient notre combat antiraciste !✊🏿✊🏾✊🏼 pic.twitter.com/5cvZadNGh8-SOS
Les bagarres avaient débuté lors du meeting du candidat, alors que des opposants arboraient fièrement des tee-shirts portant l'inscription "Non au racisme". Selon Marc de Cacqueray-Valmenier, il s'agissait d'une provocation. Il n'a pas hésité à leur asséner de nombreux coups de poing et de chaise, comme l'ont montré des vidéos enregistrées par plusieurs médias.
Déjà condamné par le passé
En janvier 2019, le jeune homme mis en cause avait été condamné à six mois de prison avec sursis pour des violences commises lors d'une manifestation de gilets jaunes. Plus récemment, la justice a requis dix mois de prison avec sursis à son encontre pour l'agression à la batte de baseball d'un bar parisien en 2020.
Éric Zemmour a réagi au micro de RTL, mercredi 15 décembre 2021, en minimisant les débordements "epsilonesques, marginaux". Il est même allé jusqu'à accuser "certaines personnes de SOS Racisme" de les avoir provoquées.
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